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Demain, dernier jour avant une semaine de folie furieuse, des rendez-vous en pagaille, des gens inconnus à convaincre que : qui c'est la meilleure ? Quelques soirées alcooliques en perspectives, je suis redevenue une chainsmoker pour la peine… recommencer à fumer au bout de 3 ans de pureté absolue, wow !
Évidemment il y a cet espèce de truc qui fait qu'il y a au moins un soir où je vais sortir à reculons, les chevilles tremblantes et la main sur les yeux ; mais bon, quand on a un rendez-vous le matin pour convaincre quelqu'un de travailler avec vous et que le soir même il fait une fête de travail on ne fait pas l'écervelée : on emprisonne ses sentiments à double tour et on Y VA ! (me dis-je à moi-même avec toute la fougue de l'insomniaque à 4h du matin)
Je me convaincs que si je mets tel t-shirt fétiche je serais absolument invincible, not on top mais whatever...
J'ai déjà mille excuses en tête pour justifier mon absence (une grève de rer ? un stiletto cassé ? aaaah la grève de tous les taxis parisiens en même temps) et puis d'un autre côté je sais pertinement que dans mon travail les projets et les collaborations ne se montent pas dans un bureau mais autour d'un verre.
Qu'il va falloir être super cool. Mais j'ai juste envie de me cacher derrière mon lit.
Parce que moi je fais comme Bambi, quand je suis impressionnée j'ai les chevilles qui déboîtent et les genoux qui se cognent.
Encore deux bleus d'il y a 10 jours.