Magazine Poésie

Non, quand bien même une amère souffrance

Par Vertuchou

Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce coeur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d'espérance
Sur mon chemin pourrait encor germer ;

Quand la pudeur, la grâce et l'innocence
Viendraient en toi me plaindre et me charmer,
Non, chère enfant, si belle d'ignorance,
Je ne saurais, je n'oserais t'aimer.

Un jour pourtant il faudra qu'il te vienne,
L'instant suprême où l'univers n'est rien.
De mon respect alors qu'il te souvienne !

Tu trouveras, dans la joie ou la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste cœur pour écouter le tien.

Alfred de Musset

Partager cet article

Repost 0
Non, quand bien même une amère souffrance
&version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Vous aimerez aussi :

Elégie
Elégie
Et moi, tu m’as oubliée
Et moi, tu m’as oubliée
Caerulei oculi
Caerulei oculi
Sous la lune du soir
Sous la lune du soir

Poètes D'hier

« Article précédent

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vertuchou 94 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine