Et si on faisait tourner la tête aux étoiles ? Colours in the Street a sorti son clip le 28 mars 2019, single 0 de leur prochain album. On s’est penché sur ce morceau proche d’un univers mélancolique, proche de la galaxie : on remercie Alex qui a pris le temps de répondre aux questions du site.
Colours in the Street (c) Laura GilliProduction : Velvet Coliseum
℗ & © Editions : Velvet Coliseum & Because
Editions Auteurs/Compositeurs : Alexandre Poussard, Alexis Rimbault, Noé Russeil, Lucien Saurin
Enregistré et Mixé par Lionnel Buzac / Masterisé par Basalte Studio MUSIC VIDEO / Produit par Velvet Coliseum /Réalisé par Arthur Degorce
Assistant réalisateur : Romain Mosti
Editing : Arthur Degorce
Vidéoprojection/ Images drone : Vincent Gallard
Lumières : Mathieu Pelletier
Graphisme : Alexandre Descoins
Danseuse principale : Florencia Spais Bretón
Composition
Un soir il y a plus d’un an, Alex (chant) trouvait une association d’un piano/voix. A ce moment, de manière spontanée, la composition prenait peu à peu la forme : l’ensemble du groupe arrangeait l’instrumentation à l’ordi, et décrivait cette inspiration sortie d’une comète dans un texte en français.
On pourrait imaginer l’enregistrement que Lionnel (Mix) a finalisé en fin de processus : mais, notons qu’Aux Etoiles a beaucoup été joué en concert avant de le finaliser. Est-ce une manière de montrer que le groupe aime l’instant t, vivre au jour le jour, avec passion musicale ? Tout ce qu’on peut constater, c’est leur proximité avec le public.
Clip
C’est dans les règles de l’art que le clip a été tourné au Futuroscope : ambiance conviviale, l’idée était de mettre le manque d’une personne en avant. Chose réussie avec Florencia Spais Bretón, une danseuse qui a très bien mis l’art en avant. Une première de voir 2 arts en confrontation chaleureusement accueillis par leur public : ils ont été touchés et ravis de voir leurs retours positifs.
On doit la réalisation à Arthur Degorce, professionnel qui a déjà tourné certains de leurs clips. On retient un message fort : le manque d’une personne. Chanté en français c’est dans une atmosphère calme que nous voyageons, nous attendons le retour de cette personne, plongés dans nos espoirs les plus profonds.
Abandonné, si loin, sous ton charme.
Il nous faudrait des heures, des mots,
Et des armes.
Mais toi tu fais tourner la tête aux étoiles.
Dans notre sillage, un message d’amour.
De la mélancolie en musique
Ce projet a-t-il pris beaucoup de temps ? Certains pourraient avoir cet avis, mais les choses se sont faites de manière spontanée : dans ce titre, le sujet personnel, mais beaucoup se sont appropriés. Objectif atteint : la musique qu’ils aiment est partagée autour d’eux.
Colours in the Street (c) Laura GilliEn y repensant, Alex m’expliquait la logique de ce titre : un groupe qui aime découvrir des palettes de couleurs, correspondant à différentes émotions. Bien que Colours in the Street reste authentique, ils viennent de marquer une nouvelle histoire : celui d’un prochain album rempli de surprises.
Colours in the Street
Basé au lycée il y a plus de 8 ans, Colours in the Street ne perçoit pas la musique comme étant une seule couleur mais plusieurs (joie, mélancolie, …). Fans de voyage, mode, street art, notre groupe n’a pas de limite : il fait les choses comme ils la ressentent, ça montre la passion qu’ils ont.
Dans la lignée de groupes comme Foster the People, Imagine Dragons ou Coldplay, le quatuor Colours in the Street s’inscrit dans le mouvement d’une pop massive, puissante, taillée pour les grandes scènes. A seulement 24 ans, les niortais ont déjà un joli parcours derrière eux. Leur 1er album « Royaume » emmené par le tubesque « Paper Child » leur avait ouvert les portes des grands festivals français. Ils ont ainsi enchaîné depuis 2013 des concerts au Printemps de Bourges, Fnac Live, aux Francofolies de La Rochelle, assuré les premières parties de Skip the Use, Naive New Beaters, Balthazar et partagé l’affiche avec des artistes internationaux, parmi lesquels Mika, Woodkid, Klaxons ainsi qu’Asaf Avidan. Un succès scénique accompagné d’un bel accueil média avec notamment une entrée en playlist sur Oui FM. De la Maroquinerie jusqu’au Festival international Zandari à Séoul, le « Royaume Tour », emmène le quatuor niortais bien plus loin qu’ils ne l’auraient jamais imaginé. L’album sort même en Corée du Sud et ouvre des perspectives de développement fortes pour le groupe en Asie Fort de ces expériences à l‘autre bout du monde, le groupe s’enferme en studio pour composer de nouvelles chansons. Leur pop, sensible et romanesque, qui fait exploser ses couleurs dans des envolées singulières affiche une grande maturité. Multi-instrumentistes et soutenu par le timbre unique de son chanteur Alexandre Poussard, le groupe travaille sans relâche à son nouvel album. De beaux nouveaux rendez-vous pour la promesse d’un futur deuxième album annoncé pour 2019