Avec les gilets jaunes d'un côté et un fort désamour de la part de ses compatriotes de l'autre, sans parler de l’épuisement de ses munitions, Emmanuel Macron parait être prit entre le marteau et l'enclume.
Peu importe ce qu'il peut faire, les gilets jaunes ne seront pas satisfaits, de plus, son sac de cadeaux est vide et il n'a plus un sou à dépenser pour sortir de la crise.
Bien que j'éprouve beaucoup de sympathie pour le président français, son taux d'approbation de vingt-cinq pour cent montre qu'il n'était pas préparé pour assumer son poste, bien qu'il est su parfaitement naviguer son élection en saisissant toutes les énormes chances qui ont pavés son accession au pouvoir.
Aux deux cinquièmes de son mandat, Macron devra rassembler une seconde fois toute son intelligence et son sens stratégique qui lui ont valu son poste présidentiel afin d'être suffisamment créatif ou assez audacieux pour prendre de grands risques, comme il aurait déclarée qu'il ne se souciait pas d'être réélu pour un second quinquénat.
L’option à haut risque semble évidemment être la bonne, en éliminant par exemple la semaine de 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, en coupant le nombre de fonctionnaires et en réduisant certains des avantages sociaux très généreux qu'offre la France.
Ceci dit, l'heure tourne et le temps est compté pour Emmanuel Macron qui n'a plus le temps de se tromper ...