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Critiques Séries : Into the Dark. Saison 1. Episode 8. All That We Destroy.

Publié le 06 mai 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Into the Dark // Saison 1. Episode 8. All That We Destroy.


Pour le mois de mai, la série d’anthologie de Hulu décide de s’inspirer de la Fête des Mères. Et bien que l’idée soit bonne, je trouve encore une fois que la série délivre parfois des épisodes trop longs. Ecrit par Sean Keller (Giallo, Tokarev) et Jim Agnew (Tokarev, The Capture), cet épisode semble clairement s’inspirer de Black Mirror. En tout cas, dans l’ambiance que cet épisode veut créer, il y a une inspiration de base qui n’est pas sans rappeler la série de Netflix. Peut-être est-ce aussi dû au fait que nous sommes dans un futur proche avec une technologie qui n’est pas vraiment l’évolution la plus intelligente que l’on ait pu inventer. Et le twist final donne quant à lui l’envie d’en voir potentiellement un peu plus si jamais une suite était proposée. Cependant, il y a toujours un mais dans cette série. « All That We Destroy » est donc le bon exemple d’une idée de genre et intéressante mais avec un manque cruel d’idées pour créer un lien entre tout ce que l’épisode veut nous conter. Le fait que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur des attentes ou que le casting n’incarne pas toujours ses personnages de façon brillante donne parfois quelques moments de faiblesses. Pourtant, le concept de cet épisode est le plus ambitieux que Into the Dark ait jamais produit (en huit épisodes pour le moment).

Le Dr Victoria Harris a perfectionné le clonage et elle l’utilise à des fins très étonnantes : créer des victimes pour son fils Spencer, un sociopathe qui a un besoin naturel de tuer. Le but pour Victoria est d’éviter que son fils tue des innocent(e)s. Sauf que cela ne fonctionne pas vraiment pour Spencer qui n’a pas du tout les mêmes sensations avec les clones qu’il a pu avoir quand il a tué une jeune femme qui doux nom d’Ashley. Le seul truc là dedans c’est que la question est intéressante et traitée de façon ultra superficielle. Si j’aurais aimé que la série puisse creuser dans ses pensées et ses idées pour délivrer quelque chose de plus proche de Black Mirror, je découvre finalement que le résultat est complètement différent. L’intégration du personnage de Marissa aurait pu délivrer là aussi de belles surprises mais Into the Dark ne creuse pas suffisamment loin et s’égare donc un peu en chemin. Je m’attendais à ce que la série puisse faire d’autres choses, mais elle finit encore une fois par me décevoir par son manque d’ambition et de travail dans les dialogues notamment. Si au départ cet épisode est probablement le plus ambitieux de Into the Dark, il finit par devenir rapidement comme les autres.

Note : 4.5/10. En bref, malgré son prémisse à la Black Mirror, l’épisode échoue à donner un vrai sens à son aventure.


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