EmbrunMan J-100

Tic-tac tic-tac, J-100, une date forcément symbolique dans une prépa comme celle d'une épreuve aussi exigeante que l'EmbrunMan. L'impression aussi que, malgré les trois mois qui nous séparent encore de ce fameux 15 août, on y est presque. 99, 98, 97... les jours vont probablement donner l'impression de défiler de plus en plus vite. 

Comme j'ai pu l'écrire dans de précédentes news, jusqu'ici ça ne se présente pas trop mal. Quelques petites douleurs par-ci par-là mais pas de réelles blessures, une balance qui coopère (déjà -6 kg depuis janvier... encore 4 et ça ira) et des progrès notamment en vélo, mon point faible, et en course à pied. N'étant pas un grimpeur, c'est le moins que l'on puisse dire, et la région parisienne étant forcément limitée pour préparer l'ascension de cols, même si j'essaie de répéter quelques montées et d'aller chercher les côtes du coin, il faudra en début d'été passer par une ou deux semaines dans les Alpes pour prendre un peu d'altitude. Une ou deux répétitions de l'Izoard semble même indispensable. Pour s'entraîner mais surtout pour désacraliser cette montée qui fait un p'tit peur quand même... 
J'apprends aussi à apprécier le vélo. Et les rencontres qui peuvent parfois se faire. Ce mardi, dans le village de Guiry-en-Vexin, un cycliste m'arrête et me demande, dans un français hésitant, où l'on peut trouver un magasin de vélos. Il n'a plus de chambre à air de secours en cas de crevaison. Derrière, dans la pelouse au pied de l'église, j'aperçois deux vélos posés contre un arbre avec chacun une petite carriole derrière. Et des enfants d'à peine 5 ans jouent sous les yeux de leur maman. On discute un peu et il me raconte qu'il est anglais et qu'avec sa petite famille, il s'est dit qu'il irait bien voir sa belle-soeur qui vit à Rueil. Il trouvait sympa l'idée de venir en vélo, alors en route pour l'aventure. Ils sont donc partis samedi de Dieppe, ont dormi sous la tente et espéraient bien arriver ce mardi soir à Rueil. J'adore l'idée. Je lui ai bien évidemment laissé une de mes deux chambres à air et suis reparti en me disant que c'était quand même génial de prendre la route comme ça et de sortir du rythme infernal qui nous emporte parfois.
Génial de quitter les autoroutes et de prendre les petits chemins, les petites routes qui traversent tous ces villages qui habillent nos jolies campagnes, avec leur place où sont souvent posées côte à côte l'église, la mairie et l'école. La boulangerie et le bar ne sont jamais très loin.

En rentrant, j'ai renvoyé mon formulaire de réabonnement au magazine 200, le meilleur magazine sportif selon moi avec une qualité d'écriture sans équivalent. On y lit tous les deux mois les récits de grandes expéditions à vélo, les aventures de gens qui un jour se sont lancés sur ces petites routes pour tracer leur chemin. Un jour, quelque chose me dit que j'écrirai un de ces récits au long cours... 

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EmbrunMan J-100

Vendredi 
Repos

Samedi 
Course à pied : 16 km dont 8 avec les Zamis de LaCavalcade Poissy

Dimanche 
Repos 

Lundi 
Vélo : 54 km sans forcer juste pour tourner les jambes 

Mardi 
Vélo : 110 km (1200 D+). L'impression de ne pas avoir beaucoup de jus mais moyenne plus élevée que d'ordinaire et records sur les segments Strava des grosses côtes améliorés sans même avoir l'impression de forcer. Plutôt encourageant donc malgré les sensations mitigées.

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Incontestablement mon coup de coeur ciné de ces dernières semaines. Ce film espagnol de Rodrigo Sorogoyen est remarquable. L'histoire : un homme politique est pris dans un scandale de corruption. Pour sauver sa peau, il entre dans un engrenage infernal. Bien sûr il y a l'interprétation notamment d'Antonio de la Torre. Mais il y a surtout du grand cinéma avec une mise en scène et une "technique" qui sert parfaitement l'atmosphère du film. La caméra à l'épaule est utilisée de façon complètement pertinente et amplifie le stress du personnage. Les zooms, dézooms et toutes les techniques de réalisation sont toujours utilisées au bon moment et ne sont jamais gratuites.

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Je termine cette news avec un peu de hockey sur gazon. Si vous êtes dans le coin de Saint-Germain-en-Laye dimanche, venez faire un tour au Camp des Loges où se dispute la finale du Championnat de France. Elle opposera le tenant du titre, Saint-Germain, à Montrouge. Si Saint-Ger a dominé toute la saison, les demi-finales ont mit en lumière le potentiel de Montrouge tandis que Saint-Ger peinait face au Racing CF. Saint-Germain visera un 8e titre tandis que Montrouge rêve d'une 6e couronne, la dernière ayant été conquise en 2011. 

Du côté des filles, bravo à Lille qui a remporté samedi dernier son 8e titre, le 3e d'affilée face à une valeureuse équipe du Stade Français (2-0).