En ce 8 mai, je reçois beaucoup d’appels, de mails, d’interpellations en tout genre pour me signifier (en substance) : Mais quel est le pitoyable communicant qui a décidé de faire du 8 mai la Journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ?
Il est vrai que la Victoire contre la barbarie Nazie, le 8 mai 1945, suffit à remplir à elle seule tout l’espace historique et médiatique de la journée.
Mais il est également vrai que ce cher vieux Dunant, fondateur de l’ « Œuvre de la Croix-Rouge », naquit à Genève le 8 mai 1828. Cent ans plus tard, il fut décidé de faire de son anniversaire la journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Osons un parallèle entre ces deux 8 mai… Si la Victoire rend hommage aux dizaines de millions de morts de la deuxième guerre mondiale, alors la Journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, honore, elle, l’engagement de millions de volontaires partout dans le monde. Bardés d’Humanité (leur principe faîtier), ils font ce qu’ils peuvent au quotidien, pour aider l’autre ; victime de la guerre, de la violence, de la pauvreté, de l’épidémie ou encore de la catastrophe…
Ainsi donc convergent les deux « 8 mai », l’un pour la Victoire, l’autre pour l’Humanité.