Comment limiter la violence dans la guerre ? Cette question, le CICR se la pose depuis sa création en 1863… Dans ce souci, il a produit les Conventions de Genève, convaincu les Etats d’y être partis ; Etats qui se sont engagés à « les respecter et à les faire respecter en toute circonstance ».
Sont ainsi protégés : les combattants blessés, les combattants capturés et bien entendu, les civils.
Il suffit pourtant d’ouvrir un média pour constater que malgré l’arsenal juridique de protection universel et contraignant que constituent les Conventions, les conflits armés demeurent impitoyables y compris pour « ceux qui ne combattent plus et ceux qui ne combattent pas ». D’où la réflexion menée depuis une vingtaine d’années sur le comportement guerrier et qui a conduit à une étude « Contenir la violence dans la guerre : les sources d’influence chez le combattant » réalisée dans cinq pays. Celle-ci traite de la façon dont les normes formelles et informelles conditionnent le comportement des soldats et des combattants en fonction du type d’organisation armée à laquelle ils appartiennent. Elle propose un cadre d’analyse pour aider les acteurs humanitaires à promouvoir la retenue en temps de conflit armé en identifiant l’approche la plus adaptée à la structure et aux mécanismes de socialisation propres à une force armée ou à un groupe armé.
Voici à travers cette animation un résumé de cette problématique.