Chez les Pulpeuses, nous sommes persuadées que notre mental et notre état d’esprit sont liés à notre alimentation. Comment faire pour connaître cette machine et la comprendre ? Savoir quand ça va et quand cela ne va pas ? Sabrina, coach en nutrition, t’en dit un peu plus pour éviter la jungle dans ton assiette et dans ton corps !
Ton corps mérite mieux !
Se reconnecter à soi, c’est aussi réapprendre à écouter les messages que nous envoie notre corps. Le problème, c’est qu’on est souvent dépassée ou qu’on agit en mode Wonder Woman On a tant de choses à gérer qu’on oublie vite les petits maux du quotidien pour se concentrer sur “l’important” (ex : les enfants, le mari, les parents…le boulot).
Ce n’est que lorsque la douleur devient insupportable ou que le corps s’effondre (problèmes de santé à répétition ou burn-out ) qu’on daigne enfin s’intéresser à nous-même. Et encore, bien souvent on est capable de s’en vouloir de tomber malade alors que “ce n’est vraiment pas le moment” …
Tu te reconnais dans cette description ? Alors STOP ! Ton corps ne mérite pas ça, TU ne mérites pas ça !
Décode les messages de ton corps
Les messages qu’il t’envoie via des changements de transit, un mal de tête, les réveils nocturnes, les problèmes digestifs, les douleurs dans les cervicales, etc…sont des signes que tu n’es pas alignée avec tes besoins, qu’ils soient nutritionnels, physiques ou émotionnels !
Fatigue ? Maux de tête ? Et si tu écoutais ton corps ?
tweeterLiaison entre organe et émotions
la médecine traditionnelle chinoise à une vision intéressante. Elle associe à chaque organe des émotions.
Une colère ou un stress mal géré va se reporter sur le foie (ou un foie en souffrance peut se traduire par une capacité forte à s’emporter facilement), une fragilité au niveau poumon sera rattaché à la tristesse, des soucis au niveau rate seront liés à une trop grande rumination ou un manque d’adaptation, le cœur au libre choix et le rein à notre ancrage dans la vie, dans la société ou à notre ambition…
Si on revient à des choses plus familières, un problème au niveau de la sphère digestive doit t’amener à reconsidérer ta façon de t’alimenter ou à mieux gérer ton stress. De même pour des migraines chroniques. Les douleurs récidivantes aux cervicales seront aussi souvent liées au stress. Les maladies à répétition seront reliés à une fatigue excessive ou un surmenage.
J’écoute ma faim
Depuis notre plus tendre enfance, nos parents nous ont inculqués de se mettre à table avec tout le monde et de surtout finir son assiette. Seulement voilà, en allant manger à une heure précise, sans avoir particulièrement faim, parce que c’est l’heure de la pause déjeuner ou parce que les collègues y vont, tu nies les besoins de ton corps et tu oublies peu à peu ce que c’est que d’avoir faim. C’est le meilleur moyen pour manger automatiquement et donc prendre du poids.
Pour éviter ça, deux solutions s’offrent à toi : soit tu décides d’écouter ta faim et donc de manger à l’heure où la faim se fait sentir ; soit tu peux décider d’accompagner tes collègues et prendre à emporter pour plus tard.
Capitaine de ton navire… prends soin de ton bateau.
tweeter“C’est l’heure du goûter !”
Rappelle-toi ton dernier repas : pourquoi t’es-tu arrêtée de manger ? Parce que tu avais fini ton assiette ou parce que tu n’avais plus faim ? Je parierai que c’est la première réponse, je me trompe ?
On préfère parfois se forcer à finir, quitte à passer 3h à somnoler le temps de la digestion, plutôt que de jeter. Ou on mange sans faim, par habitudes culturelles (“C’est l’heure du goûter !”).
Ne te force pas à manger tout ton plat s’il y en a trop et que tu n’as plus faim, il est important d’écouter les besoins de notre corps. Tu peux privilégier le doggybag ou encore mettre les restes au congélateur, en plus, ça te fera un super repas tout près pour un autre jour
On arrête la gourmandise négative
Une question que tu te poses peut-être est « quand est ce que je sais que j’ai vraiment faim ? ». Effectivement, tu as peut-être tellement l’habitude de te mettre à table mécaniquement que tu ne sais plus percevoir cette sensation.
La faim se ressent dans l’estomac : s’il se met à faire du bruit ou que tu commences à ressentir des petits spasmes douloureux, c’est que tu as faim. La faim se distingue ainsi de la ‘fringale’ qui n’est qu’une sensation dans la tête. Tu peux sortir de table avec le ventre trop plein et pourtant ressentir cette envie irrésistible pour un dessert ou un truc sucré. Ça, c’est une fringale ! La fringale revient à remplir un vide dans ta tête, et elle est fortement reliée tes habitudes et émotions.
Alarme de la faim : le ventre qui gargouille évidemment
tweeterMon corps me guide vers ce qui est bon pour moi…ou pas !?
Notre corps sait mieux que nous ce dont il a besoin, donc en théorie, en se laissant guider par nos envies, nous devrions aller vers ce qui nous fait du bien, non ? Pourtant ce n’est pas toujours aussi simple….
Quelques exemples qui montrent qu’effectivement cette théorie se vérifie :
- Tu es stressée, tu manques de magnésium pour t’aider à gérer ce stress. En conséquence ton corps t’envoie le signal « mange du chocolat ! » pour combler ce manque.
- Tu es du genre à boire énormément, près de 3L par jour (je précise que c’est un vrai cas !) parce qu’on t’a dit que boire était bon pour la santé. Du coup ton corps est en déséquilibre osmotique (= le milieu cellulaire est trop dilué) , ce qui se traduit par des envies de produits salés, chips et compagnie, pour rétablir l’équilibre.
Les mauvaises habitudes
Nombreux sont les exemples qui montrent que notre cerveau peut-être leurré.
Par exemple, une envie de sucre irrépressible peut être due, non pas à un manque d’énergie, mais à une candidose intestinale (sur-développement d’une levure « mangeuse de sucre »)… ou encore à un problème émotionnel : manger du sucre comme un réconfort, souvenir de notre enfance. Je développe un peu plus ce point dans cet autre article
D’ailleurs, est-ce que tu connais beaucoup de gens qui ressentent une envie irrépressible de manger des légumes bien que ce soit excellent pour eux ? ! CQFD. Attention donc à cette belle théorie qui, bien qu’attractive, se révèle souvent erronée.
Écouter son corps, oui, quand il s’agit de savoir quand manger ,et quand s’arrêter de manger ou encore quand il souffre et nous envoie des signaux. Par contre, pour savoir vers quels aliments aller, mieux vaut croire notre cerveau analytique ou ce que nous disent les spécialistes de la nutrition 😉
Tu aimerais plus de conseils ? contacte Sabrina pour en discuter !
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