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CANNES 2019 : Quand ça veut pas, ça veut pas !

Publié le 23 mai 2019 par Misteremma @misteremma

Hier, je regardais l'Instagram de Xavier Dolan et je lisais qu'il s'excusait auprès d'un fan parce qu'il ne s'était pas arrêter suffisamment longtemps pour prendre le selfie demandé. Le fan en question ne remettait absolument pas en doute la gentillesse du réalisateur canadien bien au contraire. Donc, lorsque notre photographe Jeremy Jakubowicz est parti ce matin à la rencontre fortuite de Xavier, je me suis dit " c'est dans la poche " . Et bien, Jeremy est revenu les mains vides ! Vide de tout cliché et même devant les palaces en tentant de photographier les vedettes en partance pour l'AMfar. Comme quoi, Cannes, c'est tombé au bon moment au bon endroit et quand ça ne veut : ça veut pas !

Quoiqu'il en soit, Jeremy a produit une série de clichés pour les films " Nuestras Madres " de César Diaz (fraichement primé du prix SACD à la Semaine de la Critique) et " " ( En Terre de Crimée) du réalisateur ukrainien Nariman Aliev. Pour découvrir toutes les photos, cliquez sur chaque film 🙂

CANNES 2019 : Quand ça veut pas, ça veut pas !
Aurelia Caal - Cannes 2019 - ©Jeremy Jakubowicz pour misteremma.com
CANNES 2019 : Quand ça veut pas, ça veut pas !
Remzi Bilyalov - Cannes 2019 - ©Jeremy Jakubowicz pour misteremma.com

De son côté, le journaliste Nicolas Gilson est allé voir deux films en compétition. Commençons par " Il Traditore " ( Le Traitre) de Marco Bellocchio.

" Le film se déroule au début des années 80. La guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble. Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil. Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s'enchaînent et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres.

Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l'histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra mais, pour lui, il ne s'agit pas d'une trahison. Il ne se considère pas comme un repenti car il considère que ce sont les autres qui n'ont pas respecté les règles de la Cosa Nostra. Le réalisateur questionne ainsi la notion de famille et de respect.

C'est assez bien foutu. C'est assez bien mené. Bon rythme. Bon casting. Bellocchio intègre des images d'archives qui donnent du crédit à son propos. Tout en n'étant pas révolutionnaire, le réalisateur revient à Cannes en compétition par la grande porte. Je ne pense pas que le film recevra un prix mais sa visibilité à Cannes lui permettra d'avoir une jolie vie en salles où il devrait bien fonctionner. "

Il est 22h lorsque " Mektoub, My Love: Intermezzo " de Abdellatif Kechiche démarre dans la salle du Grand Théâtre Lumière. Après " La Vie d'Adèle " , Kechiche revient en compétition avec un long métrage de 3h32 (!). Laissons à Nicolas le soin de ne pas s'endormir, d'apprécier, de digérer et de nous revenir demain avec sa critique.

Parrallèlement, le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation présidé par Claire Denis et composé de Stacy Martin, Eran Kolirin, Panos H. Koutras et Cătălin Mitulescu, a décerné les prix de la Cinéfondation lors d'une cérémonie salle Buñuel :

Premier Prix : MANO A MANO de Louise Courvoisier (CinéFabrique, France)
Deuxième Prix : HIẾU de Richard Van (CalArts, États-Unis)
Troisième Prix : AMBIENCE de Wisam Al Jafari (Dar al-Kalima University College of Arts and Culture, Palestine), ex aequo avec DUSZYCZKA de Lucia Bulgheroni (NFTS, Royaume-Uni)


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