"Il faut comprendre que dans les circumnavigations de la vie ce qui est brise plaisante pour les uns
peut-être tempête totale pour les autres, tout dépend du tirant d'eau de l'embarcation et de l'état des voiles."
José Samarago
"Expliquer par d'autres points de vue un processus ne ruine en rien la valeur du processus.
C'est le vent dans les voiles qui conduit au pays.
Mais le vent n'est point le pays ni la voile."
Antoine de Saint-Exupéry
"J'écoute la mer, j'écoute le vent, j'écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n'ai pas sommeil."
Bernard Moitessier
"Un homme qui a plus d'esprit que de jugement, et comme un vaisseau qui a trop de voiles, et pas assez de lest."
William Penn
"Nos rêves nous harnachent, et ils nous fouettent avec de doux fouets-oh, des fouets délicieux- et nous courons, nous courons, toujours à la même place parce que [...] les voiles jamais ne se déploient et le vaisseau jamais ne lève l'ancre."
Stéphen King
"Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles."
William Arthur Ward
(à propos des passions) Ah! qu'elles sont funestes. Ce sont les vents qui enflent les voiles du vaisseau: elles le submergent quelquefois; mais sans elles l'homme ne saurait vivre."
Voltaire
"Ne couvrez pas de voiles sinistres tout ce qui brille. Scrutez le miroir pour découvrir le fantôme qui s'y cache."
Anne Rice
"Guidé par ton odeur vers de charmants climats, je vois un port rempli de voiles et de mâts.
Encor tout fatigués par la vague marine, pendant que le parfum des verts tamariniers, qui circule dans l'air et m'enfle la narine, se mêle dans mon âme au chant des mariniers."
Baudelaire
"Quand j'étais jeune et fier et que j'ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
Je voyais dans ce vague où l'horizon se noie
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin
Des continents de vie et des îles de joie
Où la gloire et l'amour m'appelaient de la main.
J'enviais chaque nef qui blanchissait l'écume,
Heureuse d'aspirer au rivage inconnu,
Et maintenant, assis au bord du cap qui fume,
J'ai traversé ces flots et j'en suis revenu.
Et j'aime encor ces mers autrefois tant aimées,
Non plus comme le champ de mes rêves chéris,
Mais comme un champ de mort où mes ailes semées
De moi-même partout me montrent les débris.
Cet écueil me brisa, ce bord surgit funeste,
Ma fortune sombra dans ce calme trompeur ;
La foudre ici sur moi tomba de l'arc céleste
Et chacun de ces flots roule un peu de mon coeur."
Alphonse de Lamartine