… Et ton visage est renversé, ta bouche est fruit à consommer, à fond de barque, dans la nuit. Libre mon souffle sur ta gorge, et la montée, de toutes parts, des nappes du désir, comme aux marées de lune proche, lorsque la terre femelle s’ouvre à la mer salace et souple, ornée de bulles, jusqu’en ses mares, ses maremmes, et la mer haute dans l’herbage fait son bruit de noria, la nuit est pleine d’éclosions…
Et mon amour est sur les mers ! et ma brûlure est sur les mers !
— Saint John Perse, Amers
Partager cet article
Repost 0
Vous aimerez aussi :




Emois
« Article précédent