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Désespoir d'une jeunesse

Publié le 14 juillet 2008 par The Dreamer

Génération 86, quand nos rêves ne deviennent pas réalité ! Que faire ! Renoncer ou chercher à les réaliser à tout prix ?
Dans un pays où l'ennui et le désespoir se profilent, où nos banques on été racheté par d'autres, où nous vivons une colonisation économique et culturelle encore plus forte que la colonisation armée que nos parents pour la plupart n'ont pas réellement connus, sommes nous réellement responsables ? Je ne sais pas . Je ne vais certainement pas trouver la réponse. Pouvons nous changer quelques choses ? j'en doute !!! Mondialisation est un très grand mot, finalement pas si grand que cela !!! S'exiler est-ce la solution ? Se convertir en clochard des villes, quelle vie !!! Se faire pousser une barbe ? En signe d'un deuil culturel et social !!! Marquer sa vie d'un geste, d'une attitude est-ce du désespoir ou une conscience à deux balles, à l'époque ou la personne se vaut par la quantité de ses diplômes, par son efficacité, sa productivité, vivons nous à la marge de tout cela ? Non on est en plein dedans, on a toujours fait partie du système, nous sommes le système, c'est un fait... Nous avons créé ceci. Ecrire dans un blog sert-il à quelques choses, ?pourquoi ai je franchis le pas, pour un monde meilleur, cela m'étonnerai, il y aura toujours le pauvre et le riche, il y aura toujours le maître et l'élève. Un idéal commun n'existera jamais, le communisme non plus... alors pourquoi donc se bousculer, se tortiller, se débattre alors qu'en est enchainé dans ce monde... Note de désespoir ? Pas tellement. Le juste milieu ?
Je m'imagine naissant dans une une famille pauvre, à la périphérie de la capitale, dans un quartier populaire, dans une maison de brique rouge à moitié fini, j'ai arrêté mes études à 16 ans, que vais je faire, bosser ? Ouais, je commence à bosser, je n'ai aucune formation, j'apprends la maçonnerie avec un de mes cousins, on est entrain de bâtir des maisons, nous sommes fainéants mais ce n'est pas un problème on fini toujours par les terminer ces maisons, à la fin du mois vient la paye, deux cents misérables dinars qui servirons pour acheter un peu de nourriture et mon paquet de cristal, drogue qui provoquera mon cancer dans une vingtaine d'années où j'attendrai des mois pour avoir un rendez vous dans un hôpital régional, je me marierai avec une fille sublime à mes yeux, j'aurai deux magnifique enfants que je peinerai a éduquer, et auxquels je n'avouerai jamais mon amour que sur mon lit de mort, l'un sera pompier et l'autre sera un gendarme, des métiers nobles... quand à ma femme avec qui j'ai partagé un chemin de vie, elle finira par s'éteindre en ayant pour seul espoir de voir ses fils un de ces jours mariés... Une histoire banale comme on entend beaucoup, cette personne aura t elle le temps de réfléchir à un avenir, ses aspirations seront elle les même , non le monde est cruel, moche on nait pauvre, riche ou comme moi in the middle class mais sommes nous conscient de ce que nous on données nos parents, sommes nous conscients de ce que nous allons donner, ou ce que nous ne donnerons pas, ce que nous allons oublier de donner, ce que nous avons oublié de partager, ce que nous avons oublié de changer!!!

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