Ainsi titre 24 heures dans un article qui souligne d'un côté les efforts que tente de faire le chef de l'Etat pour se rabibocher avec les militaires et d'un autre les raisons de ce "divorce" parmi lesquelles :
- Le défilé devant Bacahr al-Assad,
- la suppression de 54000 postes,
- l'affaire "Surcouf",
- le drame de Carcassonne,
- l'opposition des valeurs.
Sur ce dernier point, on peut lire :
"C'est sans doute le point central de la discorde. L'hédonisme, l'individualisme, la passion de la nouveauté, l'attrait de l'argent font partie de l'image que donne le président français. Il lui est donc difficile d'appréhender les militaires qui défendent des principes rigoureusement opposés. Et qui, à leur tour, ne doivent pas comprendre grand-chose à ce président qui, publiquement, revendique son «droit au bonheur» alors qu'eux-mêmes ont accepté de sacrifier leur vie.
Dès lors, il faudra plus que de belles paroles pour combler ce fossé".