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[Critique] X-Men – Dark Phoenix

Par Wolvy128 @Wolvy128

[Critique] X-Men – Dark Phoenix

[Critique] X-Men – Dark Phoenix
Au cours d’une mission de sauvetage dans l’espace, Jean Grey frôle la mort, frappée par une mystérieuse force cosmique. De retour sur Terre, cette force la rend non seulement infiniment plus puissante, mais aussi beaucoup plus instable. En lutte contre elle-même, Jean déchaîne ses pouvoirs, incapable de les comprendre ou de les maîtriser. Devenue incontrôlable et dangereuse pour ses proches, elle défait peu à peu les liens qui unissent les X-Men.

Dernier film de l’ère X-Men telle que nous la connaissons (la licence devrait rejoindre le MCU), Dark Phoenix conclut la saga de façon plutôt honnête, évitant le naufrage pressenti sans toutefois jamais briller. A l’instar de son prédécesseur Apocalypse, le long-métrage donne effectivement vie à quelques bonnes idées, l’introduction spatiale notamment, mais accumule cependant beaucoup trop de petits défauts que pour véritablement convaincre. A commencer par son écriture qui, si elle a le mérite de ne pas trop s’embarrasser de fioritures, se révèle néanmoins extrêmement basique. A force d’emprunter autant de raccourcis, que ce soit dans le traitement des personnages ou l’évolution de la trame narrative, le scénario reste en effet souvent en surface des sujets qu’il entend explorer, expédiant la plupart les séquences sans leur accorder la dimension dramatique qu’elles requièrent. Ainsi, alors même que le récit dispose de tous les éléments nécessaires pour offrir un spectacle tout à la fois percutant et émouvant, ce dernier volet des aventures des célèbres mutants ne marque finalement les esprits sur aucun des deux tableaux. De manière générale, on regrettera aussi le rythme laborieux de l’ensemble, le film piétinant son intrigue pendant une bonne heure.

[Critique] X-Men – Dark Phoenix
Cela étant, aussi bizarre que cela puisse paraître, le long-métrage parvient tout de même à se montrer plaisant. En jouant la carte de la simplicité, et donc en évitant toute prise de risque, le réalisateur/scénariste/producteur Simon Kinberg propose en effet une conclusion tout à fait décente, offrant notamment au trio composé de Charles, Hank et Jean une approche psychologique intéressante autour des choix et de leurs conséquences. Une thématique loin d’être originale, certes, mais qui trouve toujours un bel écho dans la franchise. Surtout que les acteurs se distinguent à nouveau par leur formidable puissance de jeu. En particulier d’ailleurs Sophie Turner, qui retranscrit avec une authenticité palpable toute la dualité de son personnage. Dommage cependant que la plupart des protagonistes ne bénéficient pas de la même consistance. La palme revenant certainement à Jessica Chastain, irréprochable dans la peau d’un antagoniste malheureusement insipide. Côté technique, si on appréciera la BO poignante et héroïque de Hans Zimmer, on déplorera en revanche la mise en scène sans saveur de Simon Kinberg. Néophyte derrière la caméra, le Britannique délivre effectivement une réalisation quelconque (et brouillonne dans l’action), dont seuls émergent les multiples gros plans sur les visages afin de capter au mieux les émotions.

Conclusion honnête de la saga X-Men, Dark Phoenix est donc un divertissement plaisant mais jamais mémorable. A l’instar de son prédécesseur Apocalypse, le film souffre malheureusement d’une écriture beaucoup trop bancale que pour espérer marquer les esprits. Il peut toutefois s’appuyer sur une BO particulièrement réussie et un casting toujours aussi impressionnant.


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