Aujourd’hui on vous parle de la marque Miko Miko, un de nos coups de cœur mode de l’été. J’ai d’abord été intrigué par le nom. J’ai trouvé que ça sonnait japonais, que c’était chantant et joyeux. Et c’est tout l’univers de la marque. Un vestiaire féminin, avec des vêtements pop aux imprimés arty. Après avoir créé AmishBoyish avec Nadège Winter, Dyane de Serigny décide de se lancer en solo en 2017. Depuis, la marque s’est fait connaître. Pour fêter son arrivée sur l’eshop 24 Sèvres, la marque signe une collection capsule inédite intitulée Sapore di sale – le goût du sel, pour un été 100% italien.
On vous laisse découvrir Dyane qui nous parle de sa marque, son univers arty et de ses inspirations au quotidien.
Bonjour Dyane, peux-tu te présenter ? Qui es-tu, que fais-tu, d’où viens-tu ?
Bonjour, je suis Dyane de Serigny, je viens du graphisme et de la direction artistique. J’ai fondé à Paris la marque de prêt-à-porter féminin Miko Miko.
Après avoir créé AmishBoyish avec Nadège Winter, tu te lances seule avec la marque Miko Miko. Tu nous racontes cette nouvelle aventure ?
Nous réalisions des capsules de bombers et sweat shirt avec Nadège, j’ai adoré partagé AmishBoyish avec elle. Avec Miko Miko j’ai eu envie d’aller plus loin et de décliner un vestiaire féminin.
Le nom Miko Miko a-t-il une signification ? Ou du moins qu’est-ce que ça signifie pour toi ?
C’est un nom imaginaire dont les sonorités et le lettrage me fait rêver. Ça peut être une île, une fille, un oiseau rare…
Toutes vos pièces sont fabriquées à Paris. Pourquoi ce partis pris ?
Parce qu’en termes de développement cela permet d’être au plus près de sa collection. Mon atelier est dans le XVIII ème, le quartier où j’habite, ce qui facilite beaucoup les échanges. Et cela permet aussi d’avoir accès à un savoir faire qu’on ne trouve qu’à Paris.
Cette première collection est graphique, colorée, décalée. Envie de casser les codes ? Marre du minimalisme ?
Oui, exactement. C’est ma casquette de graphiste amoureuse des prints, des découpes et des collages qui déteint complètement sur les collections.
Les visuels du premier lookbook sont mis en scène par Pierpaolo Ferrari, qui est aussi le directeur artistique et co-fondateur de Toiler Paper. Tu nous parles de cette collaboration ?
Cette collaboration est magique, tant par le talent de Pierpaolo que par sa personnalité, sa gentillesse et celle de son équipe milanaise. Elle a posé les fondations de l’image Miko Miko. On a eu envie d’être dans un écrin très coloré comme une boîte, un emballage de jouet avec bien sûr toujours une touche d’humour et de surréalisme.
View this post on InstagramUNCREATIVE PEOPLE USE THE WORD ROBOT AS A TOOL TO FREAK YOU OUT.
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A part sur la boutique online, où peut-on shopper la marque ?
Nous sommes présents chez 24S.com le shop digital du Bon Marché.
D’ailleurs, pour votre arrivée chez 24 Sèvres, tu viens de lancer une collection capsule « Sapore di Sale ». Quelle est l’inspiration de cette collection ?
Petite j’ai passé tous mes étés en voilier à parcourir les côtes italiennes. J’ai voulu matérialiser tous ces souvenirs de vacances en une capsule.
Quelles sont les personnes qui t’inspirent au quotidien ?
Trois noms me viennent à l’esprit. La réalisatrice Alice Kunisue, le producteur et musicien Sebastian, et le groupe Sons of Raphael. Ce sont des artistes visionnaires avec un ton et une personnalité forte. Il y a dans leur travail toujours une élément auquel je n’aurais jamais pensé qui me fait rêver et me pousse à chercher.
View this post on Instagram@sylvainfernandez_sfz and I made these little videos for @mikomiko_paris , the brand of a talented sweetcherrypie Dyane de Serigny Music is by @sebastian_edbgr !!
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Quand tu ne travailles pas sur Miko Miko, que fais-tu ? Quels sont tes lieux fétiches à Paris ?
Je m’occupe de mes deux enfants chéris et je continue à faire du graphisme de temps en temps. J’adore les bons restos, voici quelques adresses que j’apprécie : Racines, Passage des Panorama qui vient d’obtenir sa première étoile au guide Michelin, le 21, rue Mazarine pour manger un bon plat de poisson, L’Oenosteria un italien de quartier rue Grégoire de Tours et le Café Tabac rue Ravignan.
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Notre magazine s’appelle L’Arrogante. Quelle pièce de la collection actuelle est la plus arrogante, et pourquoi ?
J’aurais aimé coller au titre du magazine mais j’essaye d’apporter à toutes mes pièces, même les plus fortes, une accessibilité qui va à l’encontre de l’arrogance ;-).