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La cote des femmes en hausse

Publié le 19 juin 2019 par Aicasc @aica_sc

© Source artprice

En janvier et même bien après, vous avez intéressés par  l’article Les femmes les plus performantes du marché

https://aica-sc.net/2019/01/28/les-20-femmes-les-plus-performantes-du-marche-de-lart/

Voilà un point plus récent sur les dix meilleurs résultats jamais enregistrés pour des femmes

La cote des femmes en hausse

Louise Bourgeois

Les dix meilleurs résultats jamais enregistrés pour des femmes donnent trois adjudications à Georgia O’Keefe, autant pour Louise Bourgeois et Joan Mitchell, et une pour Jenny Saville, la seule artiste vivante du classement. Soit deux américaines, une franco-américaine et une britannique pour des enchères signées dans 90% des cas à New York, le record de Jenny Saville étant le seul en provenance de Londres. Le Top révèle par ailleurs que la revalorisation des artistes femmes est récente, les dix meilleurs résultats de l’histoire ayant été obtenus sur les cinq dernières années, avec une accélération évidente en 2018-2019 (six des 10 meilleures enchères ont été signées sur cette période). La cote des femmes est donc en train de grimper, c’est indéniable, tandis que le fossé reste immense face à leurs homologues masculins.

Georgia O’Keefe : artiste femme la plus cotée

44,4 m$ : c’est le prix obtenu en 2014 pour une œuvre de Georgia O’Keefe dans le cadre d’une vacation de Sotheby’s à New York. Ce record – le plus important jamais enregistré pour une artiste femme – hissait l’américaine à la 41e place mondiale de l’année 2014, selon un produit de ventes annuel de 56,9 m$. Ce record n’a pas été détrôné depuis mais O’Keefe a encore fermement agité les enchères l’année dernière, grimpant à la 38e mondiale avec 56,7 m$ d’oeuvres vendues sur l’année 2018. Ses œuvres sont rares aux enchères, le musée Georgia O’Keefe à Santa Fe (Nouveau-Mexique) détenant plus de la moitié des œuvres. Artiste américaine et véritable mythe dans son pays natal, Georgia O’Keefe est presque exclusivement collectionnée aux États-Unis.

La cote des femmes en hausse

Georgia O’Keffe

Louise Bourgeois : sculptrice la plus chère du monde

Le record de Louise Bourgeois est le plus récent de ce classement. Il a été martelé à 32 m$ le 15 mai dernier pour une emblématique sculpture en bronze : une Spider de plus de 7 mètres de diamètre, le numéro deux d’une édition de six (plus une épreuve d’artiste, une variante unique en bronze et une sculpture unique en acier). Le numéro 3/6 de cette araignée monumentale tenait le record précédent de l’artiste à 28 m$. Pour la première fois dans l’histoire, une sculptrice passe les 30 millions de dollars. Jeff Koons passait lui, le même jour, 90 m$ avec sa sculpture chromée Rabbit (Ed. 2 / 3 + 1 AP). Près de 50 millions de dollars les séparent.

Mitchell : première peintre abstraite à l’actualité brûlante

La cote des femmes en hausse

Joan Mitchell

L’oeuvre de Joan Mitchell – expressionniste abstraite de la seconde génération – n’a pas fini d’imposer sa puissance. Portées par la galerie David Zwirner qui représente officiellement l’artiste depuis mai 2018, ses œuvres sont actuellement exposées dans la galerie new-yorkaise du grand marchand jusqu’au 22 juin 2019. L’exposition retrace quarante années de son travail. Ce n’est pas tout puisque le Musée d’art de Baltimore (BMA) et le Musée d’art moderne de San Francisco (SFMOMA) ont annoncé une rétrospective majeure de l’œuvre de Mitchell en 2020, exposition qui voyagera l’année suivante au musée Guggenheim de New York.

La demande n’a pas fini de croître pour cette artiste majeure dont la cote est au plus haut. La progression de son indice des prix est remarquable : +1 645% depuis l’année 2000.

Saville : première artiste vivante

La cote des femmes en hausse

Jenny Saville

Peintre associée aux Young British artists, Jenny Saville offre une vision du corps détachée des conventions sociales et du modèle phallocentrique. Une peinture puissante et féministe qui récoltait un record de prix à 12,5 m$ l’année dernière chez Sotheby’s Londres, pour le monumental nu intitulé Propped (1992). L’adjudication de cette toile a marqué un tournant dans l’histoire des enchères : en passant pour la première fois le seuil des 10 millions de dollars, Jenny Saville est devenue l’artiste femme vivante la plus chère au monde.

Rang Artiste Adjudication ($) œuvre Vente

1 Georgia O’KEEFFE (1887-1986) 44 405 000$ Jimson Weed/White Flower No. 1 2014-11-20 – Sotheby’s, New York

2 Louise BOURGEOIS (1911-2010) 32 055 000$ Spider 2019-05-15 – Christie’s, New York

3 Louise BOURGEOIS (1911-2010) 28 165 000$ Spider 2015-11-10 – Christie’s, New York

4 Joan MITCHELL (1926-1992) 16 625 000$ Blueberry 2018-05-17 – Christie’s, New York

5 Louise BOURGEOIS (1911-2010) 14 679 200$ Spider Iv 2017-11-16 – Sotheby’s, New York

6 Joan MITCHELL (1926-1992) 14 037 500$ 12 Hawks at 3 O’Clock 2018-11-13 – Christie’s, New York

7 Georgia O’KEEFFE (1887-1986) 13 282 500$ A Street 2018-11-14 – Sotheby’s, New York

8 Georgia O’KEEFFE (1887-1986) 12 933 000$ Lake George Reflection 2016-05-19 – Christie’s, New York

9 Jenny SAVILLE (1970) 12 490 583$ Propped 2018-10-05 – Sotheby’s, Londres

10 Joan MITCHELL (1926-1992) 12 192 500$ Hans 2019-05-15 – Christie’s, New York

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