Bonjour les gens!
C’est devenu presqu’une tradition sur le blog, de laisser retomber la pression du visionnage en salles avant de rédiger la review. Je ne sais pas pourquoi c’est devenu comme un besoin pour moi de désormais écrire plutôt à froid, mais qu’à cela ne tienne.
Ajd, je vais vous parler du dernier film X-Men en date, un film qui marque bien des fins, qui marque tant positivement que négativement, un film que les critiques ont apprécié démonter…et que je vous avoue légèrement meilleur qu’Endgame niveau WTF, mais pas trop.
Je ne spoile rien, si ce n’est ma rage. XD
Synopsis
1992. Cela fait plusieurs années maintenant que les X-Men sont appelés en renfort par le Président des États-Unis pour des missions de plus en plus périlleuses. Un jour, alors qu’ils doivent sauver un équipage de navette spatiale, Jean Grey est la cible d’un étrange phénomène…
Le gène DisneyX
Dark Phoenix fait partie des comics des X-Men les plus connus, et les plus appréciés chez les fans. Normal, donc, que la communauté friande de mutants se soit insurgée comme jamais lorsque la Fox a tenté, et s’est ramassée en beauté, d’adapter ce trope dans l’immonde X-Men: The Last Stand.
Heureusement pour nous, enfin, c’est ce que nous pensions, le film en question avait été effacé de la timeline par les évènements de Days of Future Past. Clever, et aussi une manière de retenter le coup, cette fois avec un bien meilleur scénario.
Et les grandes lignes le sont, meilleures, avec un fil rouge crédible, voire logique, servi par des acteurs de qualité et surtout des effets spéciaux juste époustouflants. C’est bien la première fois que je regrette ne pas voir un film en 3D, d’ailleurs.
Les effets sur Phoenix (bien dissociable de Jean Grey, tant Sophie Turner a fait un boulot admirable en amont) sont d’une beauté rare, et tout le film est visuellement sublime.
Je citerai aussi en passant cette B.O. juste d’une perfection rare, qui pendant tout le film m’a fait me dire « Mais attends, c’est pas Henry Jackman, ça, on dirait Hans Zimmer. » « Non, ça peut pas être Hans Zimmer, je l’aurais vu passer dans ses actus, ça doit être un de ses poulains, genre Rupert Gregson-Williams. » *venu le générique* « Eeeeeeh putain de merde, c’était bien Hans Zimmer. »
(Well done, Kaiser, tu m’as eue.)
Mais, et vous l’aurez compris, le visuel et l’auditif ne fait pas tout. N’est-ce que, sales Russos de m?
(Oui, je suis toujours vénère)Oui, car le rachat de la Fox par Disney sonne aussi le glas pour cette version des X-Men, puisque la marque à la souris a annoncé vouloir en quelque sorte « rebooter » la franchise, sans les acteurs actuels (c’est vrai, ils sont tellement nuls… *insérer yeux au ciel*) Et pour le coup, comme conclusion, on aura vu bien mieux.
MVP: Magneto is Very Powerful
Là où certains personnages, comme Jean, évidemment, et Charles, ont un arc complet et bien écrit, d’autres personnages bien-aimés (ou moins aimés car moins exposés) sont passés quasiment à la trappe du scénario, étant là presque « parce qu’il faut bien ». C’est le cas de Storm, Cyclops, Quicksilver et, pour mon plus grand malheur parce que je l’aime, Nightcrawler.
Parlons aussi un instant de la grande méchante, ou celle qui est censée l’être, et qui, finalement, n’est qu’un deus ex machina facile d’utilisation, et rien de plus, se contentant parfois d’être juste là sans rien faire… Meh.
Aussi, petit aparté concernant la timeline. Je crois être la seule à m’être rendu compte que les ‘nouveaux’ X-Men se déroulent tous à intervalle régulier de 10 ans, give or take. Donc, First Class se déroulait en 1962; Days of Future Past (la partie ‘past’ donc) en 1972; Apocalypse en 1982…et Dark Phoenix en 1992.
Personne n’a remarqué parmi les scénaristes que 1. Certains personnages sont donc censés avoir la cinquantaine bien frappée? 2. Quicksilver est supposé avoir vingt ans de plus que dans DoFP? 3. Les jeunes introduits dans Apocalypse sont censés avoir presque trente piges? 4. Il n’y a quasi aucune référence aux nineties dans un film qui se passe pendant les nineties? WTF…
Mais bon, après cette massive intervention de mon cœur de Timelord (parce qu’en ce qui concerne le temps, c’est Doctor Who qui m’a tout appris), me reste à évoquer le Captain Marvel de Dark Phoenix, c’est-à-dire le personnage qu’on n’appelle que quand ça ne va pas, celui qui va sortir les autres de la mierda tellement il est parfait et tellement la subjectivité en ce qui le concerne est forte, je veux bien sûr parler de Magneto.
Je l’ai dit et répété plusieurs fois sur le blog, déjà, mais là où Wolverine et, soyons honnêtes, Charles, étaient présentés comme les MVP de la trilogie originelle, ici, c’est visiblement Magneto qui a obtenu les galons du MVP, le Maitre du Game, le Badass avec la majuscule. Non pas que je m’en plaigne, bien qu’une fois encore, on a cru bon de détruire le semblant de paix qu’il s’était construit…
Mais laissez cet homme être heureux, bordel!
Band of Dorks
Anyway, parlons casting, ça va me calmer.
Aux commandes de cet opus, pour la première fois dans le rôle principal, on retrouve donc Sophie Turner, fraichement sortie des corsets de Sansa Stark pour mon plus grand plaisir parce que je ne voudrais pas la limiter à un rôle plus que mitigé. Elle incarne Jean de bien meilleure manière que Famke Janssen en son temps…
Elle est épaulée par un James McAvoy comme toujours en forme; et un Michael Fassbender qui connait Magneto aussi bien que Sir Ian McKellen et en fusionnerait presque avec son personnage.
(Ah, et aussi, les gars: GET A ROOM!
)Les X-Men sont renforcés par Nicholas Hoult, génial comme toujours; Jennifer Lawrence et sa Mystique; Evan Peters et son Quicksilver toujours aussi guilty-pleasure; Alexandra Shipp; Tye Sheridan; et Kodi Smit-McPhee.
Et bien sûr, il ne faut pas oublier Jessica Chastain, bien que son rôle ait été fortement surestimé, elle fait magnifiquement bien le peu qu’on lui ait demandé…comme toujours.
Bref, X-Men Dark Phoenix marque la fin de l’ère Fox des mutants, et avec cette fin surviennent des problèmes majeurs souvent et heureusement éclipsés par les effets spéciaux…
Note: 6,5/10 (scénario: 5/10 – jeu: 8/10 – BO: 10/10 (SALOPERIE DE KAISER TU M’AS CACHE ÇA PETIT FILOU!) – X-Men spirit: 3/10)