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Triathlon de Deauville - EmbrunMan J-50

Publié le 26 juin 2019 par Pascal Boutreau

Capture d’écran 2019-06-25 à 19.01.44Ce triathlon de Deauville, j'en avais entendu parler. Souvent. Mais jamais jusqu'alors je ne m'étais projeté sur ce rendez-vous. Et puis en début d'année, j'ai été sollicité pour écrire la newsletter du Team Coca Cola, présent en force avec de plus de 200 collaborateurs au départ des différentes courses. A cette période, j'étais à la recherche d'une course équivalente, genre un half-Ironman, afin de préparer Embrun. Bêtement, je surfais sur le site Ironman pour y trouver ma course. Bêtement car Deauville cochait toutes les cases que je recherchais, à savoir pas trop loin, la bonne date et surtout un peu de dénivelé sur le vélo. Et voilà comment je me suis retrouvé samedi dernier au départ de cette épreuve qui s'est vite installée comme un must de la discipline en France. Je comprends désormais pourquoi. Une pure régalade. 

Une belle natation en mer, un parcours vélo à travers les jolis paysages du Pays d'Auge et une course à pied empruntant les mythiques planches de Deauville. Beaucoup de participants, donc beaucoup de spectateurs, très bonne animation et une organisation juste parfaite avec pléthore de bénévoles et une sécurisation irréprochable de tous les secteurs. A faire donc ou à refaire ! 

D'un point de vue un peu plus perso, au-delà de l'ambiance, de bonnes sensations. Avant le plouf un départ génial de la plage au milieu d'une haie de spectateurs au taquet et quelques secondes à savourer. Une natation dans une mer bien agitée qui en a surpris pas mal mais qui m'a bien amusé... Mieux valait néanmoins ne pas avoir le mal de mer. Une sortie à l'Australienne (on repasse sur la plage au milieu du parcours) qui permet à ceux qui ont des accompagnateurs de guetter leur(s) chouchou(s) et replouf pour un nouveau tour. Côté chrono, je sors finalement de l'eau en 32' à ma montre. Le temps de remonter au parc à vélos où se situe la transition (je dois perdre une vingtaine de places sur les 200 mètres), je reste néanmoins 144e (sur 940 au départ). Plutôt très satisfait même si je sais que la natation est a priori la partie qui m'est le plus favorable. 

Je passe ensuite un cap supplémentaire au niveau de mes transitions. Habituellement mauvais, je suis cette fois grimpé au niveau pathétique. Comme on dit dans les réunions marketing, j'ai "upgradé" ma nullité. Si si, je vous promets. Arrivé à la sortie du parc, j'ai réalisé que j'avais oublié mon dossard. Hop, obligé de poser le vélo, de retourner à ma place pour récupérer ce putain de dossard avant de pouvoir enfin partir rouler (770e temps de transition). Une bonne minute de perdue...  #boulet 

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Le vélo .... ah ce cher vélo... mon habituel cauchemar. L'impression que j'ai un frein à main bloqué quelque part et/ou que mes pneus collent à la route... La réalité est pourtant bien plus simple et évidente : je suis une quiche. Frustrant car j'ai la chance de sortir de l'eau dans le premier quart parfois même un peu mieux, et je passe ensuite une bonne partie du vélo à me faire doubler. Je m'y suis habitué, mais ça reste pénible.
Le parcours de Deauville est très beau mais exigeant. Deux boucles à réaliser et environ 1200 de dénivelé positif sur 85 km. Quand on vous parle du Triathlon de Deauville, la discussion arrive assez vite sur la fameuse côte de Saint-Laurent, 3 km après la sortie du parc. Un bon p'tit mur autour des 18% où non seulement il faut appuyer dur sur les pédales et en plus surveiller les vélos qui sont devant vous, qui zigzaguent et parfois même mettent pied à terre. Pas question de déchausser car impossible de repartir dans une telle pente. A l'image du Solarberg de l'Ironman de Roth, tous les spectateurs se massent dans cette côte. Ambiance assurée avec en plus une sonorisation qui fait encore grimper les décibels. On en bave, mais c'est rigolo à vivre. Ce que l'on oublie souvent de vous dire, c'est qu'il n'y a pas que la côte de Saint-Laurent à se farcir. J'étais aussi venu pour ça donc parfait. 3h11 plus tard (655e temps... puisque je vous dis que je suis une quiche), retour au parc pour la deuxième transition. C'est "moins pire" que la première mais bon... (732e temps mais avec pipi compris) 

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Pour terminer la balade normande, un petit semi-marathon sur une boucle de 5 km tracée autour de la promenade des planches. Une belle ambiance là-encore. Et des jambes plutôt coopératives. L'idée était de courir ce semi à 10 km/h de moyenne soit 2h06'. Un début de course avec une moyenne légèrement meilleure, une fin avec quelques secondes perdues et au final un semi relativement équilibré en 2h06'07'' (534e temps), sans avoir l'impression de forcer ou de trop peiner. Objectif atteint. 

Au final, le chrono affiche 6h01'01'' (597e sur 940 au départ - 872 classés). J'ai longtemps cru pouvoir passer sous les 6h. Vous vous souvenez de la minute perdue idiotement à la première transition ?... Mais comme au départ je misais davantage sur un 6h30, très satisfait de cette expérience normande à un peu moins de deux mois d'Embrun. La natation et la course à pied passent très bien. Reste évidemment le vélo, ma bête noire. Encore un gros mois de préparation, dont une semaine dans les Alpes à faire des cols pour essayer de limiter les dégâts et faire en sorte de pouvoir poser le vélo avant la barrière horaire. Pour les techniciens, j'ai depuis Deauville changé ma cassette pour avoir un 34-32 à dispo (j'étais en 34-30 à Deauville). 

En plus du côté sportif de ce weekend, très heureux d'y avoir revu ma chère Clémence et Lorenza, deux des anciennes forces vives d'Equidia. Très heureux aussi d'y avoir retrouvé Muriel, ancienne copine de la Course du Coeur et autres challenges il y a bientôt 20 ans... Merci Mika de La Cavalcade pour les encouragements, la vidéo et la photo en haut de Saint-Laurent et sur les planches. Et enfin, j'avoue un petit peu fier d'avoir porté pour la première fois le maillot de Poissy Triathlon. Un maillot qui pour moi représente quelque chose de très important dans l'univers de ce sport qui m'est si cher. 

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EmbrunMan J-50 

Samedi 22 juin 
Triathlon de Deauville - Distance L : 6h01'01''
Voir ci-dessus

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Dimanche 23 juin 
Course à pied : 10 km Foulée Royale de Saint-Germain-en-Laye - 56'34''
Décrassage en mode très cool à peine 12 heures après mon arrivée du Longue distance de Deauville. Cuissots un peu chargés mais l'idée était juste de faire un peu de récupération active. Et surtout de partager une fois encore un très bon moment avec quelques membres de La Cavalcade. 

Lundi 24 juin 
Repos 

Mardi 25 juin 
Course à pied : 10,5 km en forêt avec les Zamis de La Cavalcade

Mercredi 26 juin 
Vélo : 115 km 
Départ à 6 h du mat pour rentrer avant les grosses chaleurs. 

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Le petit tour au ciné avec "Nevada". L'histoire d'un prisonnier qui suit un programme de réinsertion basé sur le dressage des chevaux sauvages. Ce programme existe réellement. J'y ai retrouvé les notions bien connues des amoureux du dada avec l'idée que le cheval peut énormément apporter à l'homme. Une atmosphère pesante, souvent en huis-clos, peu de dialogues mais ça fonctionne à peu près sur 1h30. 


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