De ta tige détachée,
Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu ? - Je n'en sais rien.
L'orage a brisé le chêne
Qui seul était mon soutien.
De son inconstante haleine
Le zéphyr ou l'aquilon
Depuis ce jour me promène
De la forêt à la plaine,
De la montagne au vallon.
Je vais ou le vent me mène,
Sans me plaindre ou m'effrayer :
Je vais où va toute chose,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de laurier.
Antoine Vincent Arnault
Partager cet article
Repost 0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :Vous aimerez aussi :
Quand au temple nous serons Tout est vanité Le sentier sombre La naturePoètes D'hier
« Article précédent