Bonjour la blogo!
Une nouvelle semaine s’annonce, et alors que votre serviteuse utilise maintenant le tirage au sort pour décider de qui vous présenter dans ses biographies, voici que s’imposait un réalisateur qui a autant de casseroles à son actif que de sublimes films.
Alors, connaissez-vous Martin Campbell?
Martin Campbell, né en 1943 à Hastings, est un réalisateur néo-zélandais basé en Angleterre.
Les débuts
Après une enfance calme en Nouvelle-Zélande, Martin déménage assez vite au Royaume-Uni où il commence sa carrière en tant que caméraman. Puis, en 1979, il fait ses débuts en tant que producteur sur le controversé Scum avec Ray Winstone; puis sur Black Joy, qui est présenté au Festival de Cannes.
Son premier film hollywoodien en tant que réalisateur est Criminal Law en 1988, qui obtient un succès relatif.
Mais c’est en 1995 que sa carrière va basculer.
Les casseroles qui sonnent
En autant d’années de carrière, il est normal qu’un réalisateur accumule des films plus que discutables. Ainsi, Martin est, malheureusement, l’homme derrière des horreurs comme Vertical Limit; Legend of Zorro (cette suite qui a tout cassé); ou encore l’innommable Green Lantern.
Les masterpieces qui résonnent
Mais, heureusement, il est aussi celui qui a ressuscité un James Bond qui était depuis 6 ans rangé au placard, en réalisant l’excellent GoldenEye, premier Bond de l’ère Pierce Brosnan, détonant de par son humour et son ton.
Il remettra le couvert en réalisant le premier opus de l’ère Daniel Craig, avec Casino Royale.
A côté de cela, il nous a donc offert des OVNIs diversifiés comme Mask of Zorro; Beyond borders avec Clive Owen et Angelina Jolie; ou encore plusieurs épisodes de la série anglaise The Professionals.
Je citerai aussi The Foreigner avec Jackie Chan, un film qui a divisé les critiques en 2017.
Martin Campbell est donc un réalisateur concis, qui ne se jette a priori pas tête la première dans un projet. Il a d’ailleurs avoué préférer la pré-production au tournage en tant que tel. Alors des erreurs de parcours sur un CV aussi peu étoffé que le sien étonne, surtout avec trois chefs-d’oeuvre à son actif.
Parce que oui, bien sûr, je suis subjective quand j’en parle, mais GoldenEye et Mask of Zorro sont deux films que j’ai regardés en boucle quand j’étais enfant et ado, que je les revois toujours avec autant de plaisir; et que Casino Royale est une putain de tuerie.
Voilà qui est dit. XD