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Scream : Resurrection (Saison 3, épisodes 1 et 2) : retour en arrière

Publié le 11 juillet 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Tournée fin 2017, cette saison 3 de Scream aurait dû se retrouver sur MTV. Mais MTV semble avoir laissé la série croupir dans ses oubliettes, sans se demander si des fans de la franchise avaient envie de la voir. Le 1er juillet, VH1 dévoilait le trailer de la saison 3 et une date de diffusion, sur trois jours. Le moins que l’on puisse dire c’est que cela a plutôt bien fonctionné compte tenu du fait que les audiences de cette saison 3 sont aussi « bonnes » que celles de la saison 1. Avec un nouveau casting, un nouveau showrunner, Queen Latifah à la production et surtout le grand retour de Ghostface (et sa voix originale incarnée par Roger L. Jackson) sont des éléments qui ont de quoi rendre cette saison alléchante. Adoubée du doux nom de « Resurrection », il est vrai que la saison nous propose quelque chose de légèrement différent, de plus original que les deux premières et se rapprochent alors de la franchise avec de nombreux clients d’oeil bienvenus. Notamment l’ouverture de la saison qui se présente comme un reboot avec la fameuse fille, au téléphone, et la fameuse question qui avait conduit par la suite à la mort du personnage de Drew Barrymore dans le premier film.

L’enjeu de cette saison était donc de faire revenir Ghostface dans son rôle emblématique. Et je dois avouer que cela fait son petit effet. Bien que ces deux premiers épisodes ne soient pas parfaits, ils parviennent malgré tout à nous offrir ce que l’on attend de Scream : Resurrection : un divertissement fun sans prise de tête avec des références au genre horrifique et une déconstruction intelligente de celui-ci. Bien que cette saison 3 reprenne plus ou moins les règles scrupuleuses du premier film, c’est justement un vrai fan service qui rend service à la série. Avec seulement six épisodes, la série ne perd pas de temps et étale les cadavres à la pelle afin que l’on ait le slasher que l’on mérite. Toute l’analyse qui arrive dès la fin du premier épisode sur le fait que le tueur suit les règles du film d’horreur traditionnel me plaît même si c’est un élément narratif qui a déjà été exploité plusieurs fois dans la franchise (surtout dans le premier volet et le quatrième film).

S’il est difficile au départ d’être touchés par l’histoire de Deion (incarné par RJ Cyler) et de son frère qu’il a laissé pour mort, la série ne cherche pas pour autant à se prendre trop au sérieux, ce qui délivre alors quelques bonnes surprises tout au long de ces deux épisodes. Que cela soit au travers des morts ou bien des appels téléphoniques angoissants de Ghostface. Côté frisons, la franchise n’a jamais vraiment été la meilleure du monde mais ce qui m’a toujours fasciné avec Scream c’est cette capacité à se servir de ses aînées pour mieux s’en amuser. La seule vraie référence au genre horrifique (en dehors de la franchise elle-même) reste probablement celle à Halloween alors que l’un des personnages regarde le film tranquillement au fond de son canapé. Cela permet aussi probablement de faire un lien avec le double épisode d’Halloween qui avait conclut la saison 2 de la série. Chaque épisode de Scream : Resurrection décide d’apporter un petit truc en plus, sans pour autant que cela ne soit exceptionnel mais l’ambiance de la saison fonctionne suffisamment bien pour donner l’envie de revenir (et ainsi découvrir qui est Ghostface).

Note : 6.5/10. En bref, un retour inespéré et plutôt sympathique.


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