Durant le reste de l’année, d’autres activités occupent les greffeurs : le sarclage, l’ébourgeonnage, le fauchage, le remplissage de pots. Pour devenir greffeur, pas d’âge limite et pas de diplôme nécessaire, mais une formation de trois semaines dispensée par un Chef d’équipe sur le terrain. A l’aide d’un couteau de greffage, de bandes plastiques, d’un chiffon, d’une caissette et d’un tabouret, Evelyne et ses collègues greffent entre 150 et 300 plans par jour et par personne (sachant qu’on plante en moyenne 555 plants par hectare). Les greffes mettent six à sept ans pour atteindre leur maturité. La filière a de l’avenir et cette activité est indispensable à sa pérennité.
Autre bonne nouvelle : le greffage de l’hévéa demeure un travail dont la réalisation par la main humaine est indispensable. A l’ère de l’intelligence artificielle, c’est plutôt positif ! Après de nombreuses négociations et tergiversations, les verdicts sont tombés, la parité a gagné au sein des instances européennes! Il faut s’en réjouir. Que les hommes qui nous gouvernent se sentent désormais obligés d’inviter des femmes sur...







