Si il peut arriver de chercher sur Google " Dépannage Serrurier" , on peut aussi se pencher pour regarder dans le trou de serrure de la grande porte du cinéma. Portes, clés, serrures... la symbolique du passage dans un autre monde est souvent utilisée dans le monde de la fiction. À la fin des années 90, Roman Polanski dévoilait son film La Neuvième porte, l'histoire d'un libraire de livres rares qui part en quête des exemplaires des " Neuf Portes " qui permettraient d'appeler le diable et d'acquérir invincibilité et immortalité.
Dans Le Monde de Narnia (2005), les héros de la saga ouvrent une Armoire Magique, placée de chambre d'amis de la maison du Professeur Digory Kirke, qui permet de se rendre de la Terre au Monde de Narnia. Cette armoire a été construite avec le bois d'un pommier dont les pommes peuvent guérir toutes les blessures. Dans Hugo Cabret en 2011, une mystérieuse clé dorée donnait vie à un merveilleux automate mécanique.
En 1984, SOS Fantômes cartonnait au cinéma. Le film d' Ivan Reitman écrit par Dan Aykroyd et Harold Ramis, mettaient en vedette un drôle de trio de chasseurs de fantômes en plein coeur de New York. Dans ce film humoristique le plus rentable de son époque, on se souvient du personnage de Vinz Clortho alias le Maître des Clés. Ce dernier est l'un des deux serviteurs de Gozer, il doit s'unir avec Zuul, le " Cerbère de la Porte ".
Portes, clés, passages...
Coté films d'épouvante, de nombreuses fictions surfent sur le concept des portes et des clés. On se souvient de The Door d'Alexandre Aja en 2016 dans lequel un ancien temple renfermait une porte qui sépare le monde des vivants de celui des morts. Tout un programme. En 2005, La Porte des secrets nous emmenait en Louisiane à la rencontre d'une infirmière à domicile engagée pour s'occuper du mari souffrant d'une vieille femme dans leur maison inquiétante. Elle découvre clé squelette passe-partout qui permet une ouverture de porte spéciale et découvre une pièce cachée dans le grenier qui renferme un terrible secret.
En France, si Fort Boyard propose une multitude de clés en or, on se souvient des Portes de la Gloire sorti en 2001, avec Benoît Poelvoorde, qui dressait un portrait au vitriol du monde des vendeurs de porte-à-porte. En 2003, Laurent Baffie et son film Les Clefs de bagnole, entrait dans le top des plus gros flops du cinéma français.