Salut tout le monde!
Aujourd’hui, la review du jour aura le jour bizarre et presque nostalgique du premier film Marvel que je vais voir au cinéma depuis la déception Endgame.
Sans spoiler, je peux vous dire que Spidey aura réussi à me faire rire, beaucoup, mais parfois jaune… Allez, c’est parti pour Far from Home!
Synopsis
Après avoir été ramenés à la vie par les Avengers, tous ceux qui avaient disparu pendant cinq ans reprennent le cours d’une vie plus ou moins normale. Parmi eux, Peter Parker, aka Spider-Man, qui retrouve les responsabilités du costume tout en devant faire son deuil de son mentor, Tony Stark…
Post-Blip
Spidey est donc le premier Avenger à nous revenir post-Endgame. Un tour malin de la part de Marvel, puisque ce gamin a le double avantage d’être 1. un personnage auquel tous les fans se sont attachés en deux minutes dans Civil War et 2. le fils adoptif et spirituel de celui que l’on a perdu en avril.
Vous le savez, je l’ai encore répété dans l’introduction, j’ai été très déçue par Endgame, notamment ou plutôt surtout par sa fin, que j’ai trouvé rushée comme jamais avec des incohérences grosses comme des bras. Mais bref, je dois faire avec, et je ne vous raconte pas le manque flagrant de motivation que j’ai à continuer le marathon mensuel sachant que je vais devoir revoir ce connard de Captain (non, je ne lui pardonnerai probablement jamais).
ANYWAY.
Parlons Spidey. Far from Home avait donc la tâche plus qu’importante de s’inscrire dans la suite des évènements engrangés par Endgame; et de clore la Phase 3.
Sous certains aspects, le film réussit haut la main. L’humour inhérent au personnage est toujours bien présent, même énormément; et au fil du film, on fait comme Peter notre deuil de Tony Stark. Ou du moins, on essaie. Parce que sa présence est quand même toujours étouffante, finalement…
Autre point positif, et c’est le cas de le dire, les effets spéciaux. Je le dis souvent là encore, mais nous en sommes arrivés à un point où les SFX sont flawless, où on ne les remarque plus. Et ce film-ci fait énormément jouer les effets spéciaux, et d’une manière totalement inattendue…
Spider-Man, Spider-Man, does whatever he should not do…
Mais…mais malheureusement…le bât blesse énormément au niveau du scénario.
A vouloir trop en faire, et surtout du trop léger (pour nous détraumatiser), on en arrive à des scènes qui sont à la limite de l’irrespect. De la personne dont ils se moquent, mais aussi et surtout du public.
Sans en dévoiler trop, on fait énormément de références à Infinity War et donc Endgame dans FfH (logique), et certaines de ces références sont tournées en dérision d’une façon que j’ai, je vous le dis carrément, détestée. J’avais l’impression qu’on se moquait allègrement des larmes que j’ai pu verser pendant les deux opus suscités.
Pas contente donc.
Quant au personnage de Peter, malgré un travail admirable de son interprète (as usual), j’ai eu l’impression qu’il régressait. Alors, certes, je comprends qu’il est en total PTSD, ça se comprend, mais jamais, à aucun moment, ne nous le fait-on comprendre dans le film. A la place, on le présente comme l’ado bébête et limité qu’il n’a jamais été et qu’il ne serait jamais après ce qu’il a vécu…
Et je ne vais pas parler des incohérences du scénario, ça va vous spoiler et me hérisser le poil…
Tom H. au rapport
Allez, parlons casting, ça va me calmer.
Tom Holland est donc toujours aux commandes de Peter Parker, et le gamin devient de plus en plus doué, je pense. Je n’aurai rien à redire de sa performance.
Ses sidekicks, Ned, M.J. et son frenemy Flash Thompson (total comic relief mais c’est le seul dont je ne me plaindrai pas) sont toujours incarnés par Jacob Batalon, Zendaya (qui est choupi au possible) et Tony Revolori, my lobby boy.
Tante May et Happy Hogan ont eux toujours les traits de Marisa Tomei et Jon Favreau, de qui c’est décidément l’année.
Je citerai aussi Nick Fury et Maria Hill, eux aussi déblipés bien que….eh bien, bien qu’un twist post-générique les concernant m’aura bien fait rigoler (et aussi parce que c’était tellement prévisible…).
Et j’ai gardé pour la fin le nouvel ami de Spidey, un certain Quentin Beck/Mysterio, incarné avec le plus gros lol du monde par Jake Gyllenhaal. J’ai toujours apprécié son jeu sans pour autant avoir tout vu de sa filmo, mais là, il est clair qu’il s’est amusé comme un petit fou.
Et je le comprends, car il est probablement la meilleure chose du film. Outre les effets spéciaux donc.
Bref, Far from Home s’est donné pour mission d’exorciser le trauma d’Endgame, et y arrive avec plus ou moins de succès.
Note: 7/10 (scénario: 3/10 (je suis trop vénère) – jeu: 9/10 – BO: 7/10 (Michael Giacchino at it again) – Marvel-spirit: 9/10)