WeeKULT, le nouveau média pour rester branché

Comment est né WeeKULT ?
De la rencontre entre ma passion pour la musique et mon amour du journalisme. J’ai toujours baigné dans la musique et je suis devenue une vraie mélomane. Je suis même une «diggeuse»: j’aime creuser et fouiller pour dénicher les perles rares. Des talents qui ne sont pas diffusés par les radios mais qui n’en restent pas moins des talents ! D’autre part, je dispose d’une formation en journalisme de l’ESJ Paris et j’ai travaillé pendant une dizaine d’années dans la presse écrite et les médias en ligne. Je me suis dit qu’il était temps, désormais, de voler de mes propres ailes.

Quel est le format de ce nouveau média ?
Il s’agit d’un média digital. Aujourd’hui, le public est de plus en plus demandeur de ce type de format. Il offre de nombreuses possibilités pour créer des contenus de qualité. Je mise sur le digital en proposant un contenu différent et novateur sous la forme d’une newsletter hebdomadaire. La newsletter a longtemps conservé une image «poussiéreuse». Actuellement, c’est un format innovant car il peut inclure des contenus audios et vidéos.

En quoi WeeKULT est-il un média novateur ?
Au-delà de sa forme originale de newsletter, il est innovant par les courants musicaux qu’il couvre : new soul, hip-hop, jazz et afro fusion, qui est un genre d’afrobeat influencé par d’autres courants musicaux tels que le hip-hop, la soul, la dance-soul et même le RnB. WeeKULT est aussi novateur car il propose une information «hybride». Tout d’abord, il fait de la curation musicale : par des playlists, il permet de découvrir des talents émergents dont on parle peu sur le marché francophone. Ensuite, il apporte aussi un décryptage « business » de l’industrie musicale. Il permet aux mélomanes de bien comprendre ce qui se cache derrière l’artiste. Les professionnels de l’industrie musicale, en particulier les labels indépendants, peuvent y trouver une veille sectorielle pour mieux comprendre le fonctionnement du marché et mieux s’y insérer. Quel est l’origine de son nom ?
Il a un double sens. Le début évoque la notion de semaine : c’est le rythme de parution de la newsletter, tous les jeudis. Il peut s’entendre aussi comme « We kult » : nous faisons des choses ensemble. L’idée est de travailler main dans la main avec la communauté et de proposer du contenu en fonction de ses goûts et suggestions.

Comment vivez-vous cette nouvelle expérience d’entrepreneur ?
J’ai eu la chance de ne pas la démarrer toute seule. J’ai été accompagnée par ce qu’on appelle un «incubateur d’entreprises» ou encore «un accélérateur de startup». Son nom est Pilote média, il est basé en Belgique et m’a permis de gagner du temps en appliquant les outils de la création de startups à l’univers des médias. J’ai pu tester mon idée et la confronter aux réalités du marché avant de me lancer.

Que trouvera-t-on dans les prochaines newsletters ?
Des infos sur la création d’un podcast produit pour WeeKULT. Il s’appelle «Listen Up» et il a pour ambition de mettre en lumière des initiatives innovantes dans la musique, avec la participation d’artistes souhaitant mettre en avant leur art. On évoquera aussi le prochain festival de jazz de Montreux où WeeKULT sera présent. Le jazz sera à l’affiche, avec une dimension afro toujours prédominante. On proposera aussi des playlists collaboratives qui permettront de découvrir un artiste à travers les titres qu’il aura sélectionnés.

Pour s'abonner à la newsletter : WeeKULT

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