Pose // Saison 2. Episode 7. Blow.
Après l’épisode musical précédent, Pose décide enfin de se concentrer à nouveau sur ses intrigues principales et c’est une excellente nouvelle. Car cet épisode fonctionne aussi bien en tant qu’épisode indépendant que connecté aux grandes intrigues de la saison. Lulu est dévastée par la mort de Candy, Ricky n’a pas eu d’offre pour faire des apparitions quelque part, et personne ne se pointe aux classes de danse de Damon maintenant que « Vogue » n’est plus le même phénomène qu’elle a pu l’être à un moment. J’aime bien la façon dont Pose montre que le monde évolue rapidement et combien un phénomène comme Vogue peut aussi devenir un peu moins branché en quelques temps. C’est un épisode qui permet à Pose de construire quelque chose autour de ses personnages et de créer un spectacle qui montre une nouvelle fois pourquoi cette série est brillante.
L’une des forces de cet épisode est de remettre Act Up New York sur le devant de la scène alors que l’on n’avait pas vu cela depuis le début de la saison. Cette fois-ci c’est une action pour promouvoir le sexe avec le préservatif (seul moyen à l’époque de se prémunir d’une infection). Cela prend la force d’un habillage de la maison de Frederica avec une capote géante. Si c’est un truc que Act Up a fait dans le monde (et notamment place de la Concorde à Paris), je dois avouer que c’est encore une fois réussi et que cela fait son petit effet. L’épisode est brillant aussi dans sa façon de jongler entre les moments les plus joyeux de la série et ceux les plus sombres. Notamment quand à la fin de l’épisode Ricky apprend qu’il est positif.
L’histoire de Ricky est particulièrement touchante et la façon dont Pose traite le sentiment d’avoir la mort en soi est terrible. Mais Pray Tell joue de son côté son rôle de mentor de façon brillante. Ensuite nous avons l’histoire qui implique Angel et Lil Papi. Avoir vu Angel montrer au top était incroyable à suivre, mais c’est au contraire dévastateur de la voir tomber aussi bas. La cocaïne permet une nouvelle fois à Pose d’entrer dans le jeu des dangers de la drogue et Ryan Murphy prouve une fois de plus que sa série est particulièrement éducative. Maintenant que le créateur de la série est papa, forcément qu’il ajoute une morale intéressante sur tout ce qu’il peut raconter de terrible qui permet de se poser les bonnes questions. Au final, cet épisode brille par sa façon de faire évoluer les intrigues de chacun, mais aussi de donner à chaque personnage l’occasion d’être dans une bulle narrative intéressante.
Note : 8.5/10. En bref, je retrouve le Pose que j’aime.