Magazine Poésie

Ondine

Par Vertuchou

Ton rire est clair, ta caresse est profonde,
Tes froids baisers aiment le mal qu’ils font ;
Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde,
Et les lys d’eau sont moins purs que ton front.

Ta forme fuit, ta démarche est fluide,
Et tes cheveux sont de légers réseaux ;
Ta voix ruisselle ainsi qu’un flot perfide ;
Tes souples bras sont pareils aux roseaux,

Aux longs roseaux des fleuves, dont l’étreinte
Enlace, étouffe, étrangle savamment,
Au fond des flots, une agonie éteinte
Dans un nocturne évanouissement.

Renée Vivien

Partager cet article

Repost 0
Ondine
&version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Vous aimerez aussi :

Correspondances
Correspondances
Allégorie du pélican
Allégorie du pélican
Le parfait amour
Le parfait amour
A mon ami ***
A mon ami ***

Poètes D'hier

« Article précédent

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vertuchou 94 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine