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Le Marvel: 2:2: Thor: The Dark World (Ciné)

Publié le 15 août 2019 par Bigreblog

Bonjour à vous les Nautes!

On continue sur notre lancée de Phase 2 du MCU, après un épisode très méta pour Iron Man! Alors ici, ne vous attendez pas à de grandes éloges, bien que ce deuxième opus a eu de bons côtés.

😛

On parle donc de Thor: The Dark World, et si vous voulez éviter les spoilers, l’article sans est ici!

😉

Synopsis

Un an environ après l’attaque des Chitauris sur New-York, Thor retourne, triomphant, sur Asgard. Un phénomène rare va cependant tout chambouler: une convergence des neuf royaumes d’Yggdrasil. Asgard est vite attaquée par des Elfes Noirs, pourtant supposés disparus, et Thor se voit contraint de demander de l’aide à celui en qui il n’a plus confiance: son frère, Loki

Le Marvel: 2:2: Thor: The Dark World (Ciné)

Lord of Plotholes

Bon, par où commencer?

:/
Après Avengers et un superbe Iron Man 3, il était temps apparemment de retourner chez les dieux nordiques. Des dieux nordiques qui, bien que plus ancrés dans leur mythologie cette fois, n’ont pas encore appris la plus grande leçon du cinéma: avoir de bonnes motivations. XD

Odin m’a toujours tapé sur le système et ça ne s’arrêtera pas là. Frigga, quasiment entièrement coupée du premier film, arrive presque finalement comme un cheveu sur la soupe, ce qui fait que sa mort est moins prenante qu’elle ne devrait l’être. Les Warriors Three sont là, ok, mais même eux on ne comprend pas bien ce qu’ils font là… Quant à Sif, on voit qu’il y aurait bien plus à dire sur elle, mais même ça ne passe pas.

On était donc, je vous signale, censés apprendre ceci dans cet opus: que Frigga était défenseuse de ses enfants à tout prix, et plus comprendre son amour pour son fils adoptif, Loki; que Sif était amoureuse de Thor et sa promise, avant qu’il ne rencontre Jane; que les Warriors Three avaient grandi avec lui et que donc leur confiance mutuelle leur offrait le loisir de presque se comprendre sans mots.

Vous avez vu ça vous? Moi non.

Game of Throne of Asgard

Le changement de réalisateur, bien que justifié (Sir Ken, je vous aime, mais le visuel du premier Thor était affreux), n’aide donc pas partout. Certes, Alan Taylor a fait en sorte que son expérience dans Game of Thrones (pour laquelle il a réalisé énormément d’épisodes) se voie, et pourtant, l’esthétique n’est pas suivie par le scénario, et c’est bien dommage.

On ne saura jamais, d’ailleurs, où exactement était caché l’Éther. Ni qui est le Collector, censé présenter Guardians of the Galaxy sans qu’on sache où qu’il est le monsieur. *insérer yeux au ciel*

Et puis bon, Malekith est, il faut le dire, un méchant en mousse. Présent tellement peu de temps à l’écran qu’on en oublierait presque son existence. Algrim, son second, est finalement plus le méchant principal que lui. C’est triste. Et malheureusement, pas la dernière fois dans le MCU qu’on joue à ça…

Je suis donc vénère. Même si moins que pour le premier opus. Donc ça va. XD

Parce qu’il faut bien remettre ça à Alan Taylor, les trois personnages les « mieux » travaillés (et encore) sont les trois principaux: Thor, Jane et évidemment Loki.

(Ouais, « évidemment ». Z’avez un problème?

😛
)

Thor est plus distant, plus touché par les évènements de New-York qu’il ne veut bien le montrer. Durant plusieurs scènes, on voit qu’il n’appartient plus entièrement à cet Asgard qui l’a vu grandir et évoluer. Il ne fait plus la fête autant que ses amis; n’est plus intéressé par le trône; et commence même à préparer le terrain pour les Infinity Stones. Faut quand même lui admettre ça à ce con: il est le premier à les avoir reconnues.

😉

Jane, elle, essaie tant bien que mal d’oublier cet homme qui l’a laissée deux ans auparavant. Elle essaie de retrouver un semblant de vie normale, mais ses vieux travers la rattrapent: d’abord la science, évidemment, et puis Thor lui-même, qui l’attire comme une flamme attire un papillon de nuit. Quitte à s’en bruler les ailes…

Le Marvel: 2:2: Thor: The Dark World (Ciné)

Je regrette juste qu’on l’ait fait retomber dans les bras du blond aussi facilement… Il méritait plus de baffes selon moi… Anyway. XD

Toujours le cas Loki

Allez, parlons de Loki. J’en meurs d’envie, et vous aussi. XD

Après Avengers, Lokinet d’amour retrouve donc ses yeux verts (bien que Tom ait expliqué depuis qu’ils n’avaient jamais changé de couleur, c’était juste la colorimétrie, mais please indulge me

😛
), et aussi sa maison. Qui n’est plus la sienne et pourtant il rêve toujours autant d’y appartenir. Sa scène (la seule, ouin) d’avec Frigga est d’ailleurs criante de vérité: il lui dit qu’elle n’est pas sa mère, et pourtant, il ne le pense pas. La douleur sur son visage est palpable.

Et bon, plus tard, on sait tous qu’il s’en voudra à mort de lui avoir dit ça quelques heures avant qu’elle ne meure…

Alors on peut dire ce qu’on veut sur le fait qu’il fait semblant de mourir (encore? I don’t agree, c’est la première fois qu’il le fait exprès), mais le fait reste: dans les quelques scènes qui précèdent, il protège Jane. Il ne l’aurait jamais fait, soyons honnêtes, si Thor n’en avait pas été amoureux. Loki, tout imparfait qu’il est, n’arrive donc toujours pas à détester ce frère qui lui refait confiance presque malgré lui mais naturellement quand même. Et puis, c’est vrai qu’il n’a rien fait de tout cela pour Odin. Loin de là…

En gros, arrêtez de trouver tous les défauts à cet homme: il est torturé et il mérite une centaine de câlins, c’est tout.

😛

Le Marvel: 2:2: Thor: The Dark World (Ciné)

Allez, parlons casting.

Bananas are good

Du premier opus, nous retrouvons donc Chris Hemsworth et un peu plus de charisme; Tom Hiddleston en dieu shakespearien parfait; Natalie Portman en minuscule scientifique; Sir Anthony Hopkins en pire père que l’Univers ait porté; ou encore Idris Elba, génial en Heimdall qu’on voit plus (et vivement Ragnarok).

On retrouve aussi, dans le désordre, Kat Dennings en Darcy Lewis; Stellan Skarsgård tout nu à Stonehenge (normal); Jamie Alexander, Ray Stevenson et Tadanobu Asano; Rene Russo; ou encore Chris Evans pour le meilleur cameo de sa carrière.

Parmi les nouveaux venus, j’épinglerai Zachary Levi qui reprend le manteau très Flynn-Rider-isant de Fandral (et cette mouture-là est yummyyyyyy); Adewale Akinnuoye-Agbaje en Algrim, ou encore Jonathan Howard en Ian, le stagiaire de Darcy.

Et donc, le « méchant » de l’histoire, passant presque inaperçu malgré le casting impeccable (évidemment) de Christopher Eccleston, mon Ninth Doctor d’amour. Si seulement on avait plus développé ton personnage, mon chéri…

😥

Bref, The Dark World est une bonne suite bourrée de défauts, mais pas que.

😉

Note: 6,5/10 (scénario: 6/10jeu: 7/10BO: 6/10Marvel-spirit: 7/10)

Le Marvel: 2:2: Thor: The Dark World (Ciné)

Anecdote post-article: durant la séquence post-générique où Thor atterrit chez Jane, au moment où elle sort sur sa terrasse pour l’embrasser, Jane est alors incarnée, perruque au vent, par Elsa Pataky, car Natalie ne pouvait se rendre sur le tournage. Chris a donc embrassé sa femme à l’écran.

😉


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