Il n’y a que les égocentriques qui se croient tout permis lorsqu’ils se retrouvent à la tête d’un Gouvernement. Surtout lorsqu’ils n’y sont forts que par la légalité constitutionnelle dont la légitimité est issue de celle du Président de la République, élu au suffrage universel qui les désigne et de celle résultant du compromis entre les différentes légitimités des différents députés qui avalisent le choix du Président. Entre la légalité constitutionnelle et la légitimité populaire, il y a un rapport de hiérarchie qui place l’exécutif sous la tutelle symbolique, mais moralement contraignante de la Présidence de la République et sous le contrôle, en aval, de la Chambre des députés. A la différence des putschistes qui recourent au fait accompli du droit de la force pour transformer , par la suite, cette légalité arbitraire , en légitimité populaire , par l’organisation de simulacres d’élections.