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Ma piste de descente imaginaire

Publié le 22 août 2019 par Go11
Quand j'avais autour 20 ans, et bien avant qu'il y ait des remontées mécaniques dans la haute vallée des Lindarets qui m’avait vu grandir, j'avais imaginé plusieurs versions de ma propre station de ski idéale.
Aujourd’hui, nous allons parler de « Vorlaz », une toute petite station située au fond de la vallée des Lindarets et au pied de la pointe de Vorlaz. J’avais alors imaginé un parcours de descente très raide, rapide et sélectif.
Compte-tenu que la FIS autorise un dénivelé minimum de 450 mètres pour la plupart des descentes, les courses Coupe du monde doivent offrir au moins 800 mètres de dénivelé, mais 750 mètres peuvent être acceptés pour des cas « exceptionnels ».
Ma piste de descente imaginaireJe reste persuadé que le mien aurait été considéré comme «exceptionnel». Le départ aurait été située juste à 20 mètres en dessous du sommet de la pointe (2 326 mètres) et l’arrivée se serait faite sur le plat, à coté de la cascade des Brochaux où se situent les chalets d’alpage du même nom (1 576 mètres).
Cela m'aurait donné les 750 mètres de dénivelé requis. J'avais skié cette pointe à plusieurs reprises et j'avais une assez bonne idée sur la façon de tracer le parcours de cette descente.
Ça aurait été super-rapide et sélectif, Johan Clarey aurait pu y faire le meilleur temps, mais bon, cela ne c’est pas fait et ne risque pas de se produire car il n’y a toujours pas de remontée mécanique allant au sommet de la pointe et je vis désormais en Amérique !

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