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La chute de la maison Uber

Publié le 25 août 2019 par Christophefaurie
Ubérisation a dit Maurice Lévy. Il y a quelques années, Uber était le symbole de la "disruption". La vieille entreprise allait crever. Elle serait remplacée par du jeune, dynamique et numérique.
Uber a perdu 5,2md$ sur un trimestre... Il n'est que l'ombre de lui-même.
Uber: The once-swaggering company is losing more money and growing more slowly than ever. Technology reporter @MikeIsaac explores what happened. https://t.co/alTCjQySEi — The New York Times (@nytimes) August 24, 2019
Qu'est-ce qu'était Uber ? La fusion de la contre-culture américaine et du capitalisme le plus primitif. La croyance au bien et au mal. Uber affrontait des politiciens corrompus et le lobby des taxis. L'innovation numérique, le logiciel, allait révolutionner, par miracle, la qualité du service. Et même résoudre la question de l'insécurité au Brésil. Guerre de religion. Uber recrutait des croyants, qu'elle payait royalement. Pour gagner tous les coups étaient permis, et l'argent ne comptait pas.
Mais la réalité s'est rappelée à eux. Uber a beaucoup de concurrents, et aucun avantage concurrentiel. Elle dépense beaucoup et gagne peu. Et son modèle a une faille : ses chauffeurs avec lesquels Uber est en guerre. Seul espoir : la voiture autonome. Uber est un puits sans fond. Mais Uber a enrichi beaucoup de monde : les investisseurs qui ont vendu leurs actions lors de l'entrée en bourse de la société. Uber a été un attrape nigauds.
Fin d'une nouvelle bulle spéculative ?

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