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Quelle formation suivre pour devenir traducteur technique ?

Publié le 26 août 2019 par Guylinier

Le métier de traducteur technique consiste à réaliser la traduction professionnelle d’un document dans une langue précise, tout en faisant appel à sa connaissance personnelle du sujet en plus d’apporter une clarté et précision supplémentaires. La nature de chaque document reste cependant diversifiée et nécessite une spécialisation durant la formation. Le traducteur peut alors se spécialiser dans un ou plusieurs domaines mais afin d’accéder à la formation, ce dernier est tenu de disposer des qualités demandées pour bénéficier d’une admission au sein de la formation de traducteur technique.

Les prérequis à la formation

Le type de bac obtenu durant le parcours au lycée est le premier facteur définissant l’accès à la formation de traducteur, en effet, un bac Littéraire (L) est généralement favorisé pour la traduction technique du fait que le candidat indique généralement un excellent niveau de grammaire, d’orthographe et de vocabulaire dans la langue maîtrisée et sa langue maternelle en rajoutant que celui-ci reçoit également des avantages conséquents en termes d’apprentissage linguistique.

La capacité d’être au minimal bilingue est donc automatiquement un critère de sélection lors de l’examen des dossiers, elle permet notamment au traducteur de se démarquer par rapport à la compétition et la maîtrise de langues exotiques significativement plus rares est tout aussi très appréciée des recruteurs. La possession d’un bac Scientifique (S) ou Economie Sociale (ES) donne toutefois la possibilité d’accéder à la formation malgré le fait que l’étude reste sélective et la traduction de documents exige enfin une bonne culture générale doublée d’une curiosité dans le but de renforcer ses connaissances.

La formation à travers les écoles spécialisées et les instituts

La voie principale pour entamer la formation de traducteur reste de postuler au niveau des écoles spécialisées ou des instituts, les établissements publics ou privés comme l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT) proposent des recrutements à partir de bac +2 ou 3 et délivrent des masters professionnels de traduction marketing, il faut noter que le master ne devient disponible qu’après l’achèvement de la troisième année, suivie d’un examen d’admissibilité. L’Institut de management et de communication interculturels (Isit) offre, quant à lui, la possibilité de s’inscrire dès la 1ère année après le bac et durant les autres années consécutives jusqu’à la 4ème année sous réserve de validation des années précédentes, il faut néanmoins noter que les études pour cet institut sont payantes.

D’autres écoles et instituts garantissent aussi la formation certifiant la traduction technique, à savoir L’institut de Perfectionnement en Langues Vivantes (IPVI), l’Institut de Traducteurs, d’Interprètes et de Relations Internationale (IT-IRI), l’Ecole Supérieure de Traduction et de Relations Internationales (ESTRI) ou encore L’institut National des Langues et Civilisation Orientales (INALCO) qui propose des masters de traduction multilingue. Ces organismes mettent en place des critères d’inscription et d’admission similaires et représentent des options envisageables à différents niveaux du cursus d’étude.

L’université : une alternative

Bien que plusieurs formations sont susceptibles de conduire au métier de traducteur technique, les recruteurs privilégient les candidats titulaires d’un bac +5, en choisissant d’initier un parcours technique ou scientifique, celui-ci peut ensuite être complété d’un diplôme de traduction tel que le Master Européenne en Traduction Spécialisée à l’Isit et le postulant est en mesure de viser et intégrer des postes plus intéressants dès le début de sa carrière professionnelle. Il est tout de même nécessaire d’avoir validé au préalable une licence en Langues, Littératures et Civilisation Etrangères et Régionales (LLCER) ou en Langues Etrangères Appliquées (LEA) et le choix de la spécialisation peut être déterminé par les unités d’enseignements de l’université où la spécialisation sera effectuée. Par exemple, l’université Lyon 3 met à disposition des étudiants une formation dédiée à la traduction juridique par rapport à l’université de Haute-Alsace Mulhouse qui garantit l’option de traduction médicale et autres documents scientifiques.

Un traducteur technique est capable de diversifier ses services en fournissant des prestations complémentaires d’interprète en adressant une demande au TGI ainsi que traducteur audiovisuel, et fait découvrir un autre aspect des débouchés possibles pour la formation de traducteur technique.


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