Bonjour la blogo!
Voici la seule review ciné qui paraitra avant la fin septembre (parce que vous avez intérêt à savoir ce qui sort fin septembre, sinon je vous tue. Ajd, donc, on éteint les cerveaux, on allume les zygomatiques, et on profite d’un film plein de testo qui m’a fait hurler de rire: Hobbs & Shaw!
Je ne spoile rien!
Synopsis
Hattie Shaw, agente du M.I.-6, parvient à s’emparer à la dernière minute d’un virus dévastateur convoité par le mercenaire Brixton. Elle n’a plus le choix: pour lui échapper, elle doit faire appel à son frère Deckard, et, contre toute attente, à Luke Hobbs…
Fast and Furieux
Vous le savez, je ne me suis mise à Fast&Furious que très récemment (vraiment très récemment en fait). Et cet intérêt nouveau pour une saga qui ne m’avait jusque là pas plu du tout correspondait évidemment avec l’arrivée d’un invité de choix, un certain Jason Statham.
Un Jason qui a tellement bien fonctionné dans l’univers des bagnoles et de la castagne à coups de barre à mine, qu’il a pu revenir dans l’opus suivant, encore plus jouissif à mon sens, notamment parce qu’il a pu y jouer les concours de kiki avec Dwayne Johnson.
Il était donc plus que normal que ces deux imbéciles se retrouvent dans un film rien que pour eux, et qui fonctionne encore mieux que la saga originelle. Évidemment, il ne me faut pas plus pour commander une demi-douzaine de films d’action uniquement avec ces bénouilles. C’était trop drôle.
Black Superman
Mais bien sûr, outre l’humour et les concours de kiki de deux heures, il faut parler du reste. Dont d’un scénario qui aurait pu être écrit par des élèves de CM1 tant c’est téléphoné à fond et complètement con.
Mais on s’en fiche du scénario, dans le cas présent. Parce que les héros nous le font oublier; parce que les scènes d’actions sont super; et aussi et surtout parce que les effets spéciaux et les battle sont juste…wow.
Et puis, contrairement à ce à quoi Fast nous avait habitués (à part en ce qui concerne Letty), l’héroïne féminine n’a besoin de personne pour bastonner comme une badass. Elle sait de qui tenir, Hattie, faut dire.
Je n’aurai finalement que quelques déceptions à compter, mais elles sont minimes si elles peuvent m’apporter une suite probable. Et c’est bien parti pour vu le carton que fait le film.
Une équipe de chauves…
Allez, parlons casting.
Sur les starting-blocks, tous muscles, costards et t-shirt moulants dehors, on trouve évidemment Jason Statham et Dwayne Johnson, avec qui j’irais bien boire une pinte tellement ils m’éclatent.
Ils sont secondés par Vanessa Kirby qui a délaissé les robes de Princess Margaret (badass in her own right) pour la bastonnerie badass de Hattie Shaw, la benjamine de la fratrie terrible.
Et puis, en vrac, Idris Elba (qui joue terriblement bien les méchants et je ne comprends toujours pas le problème quand il a refusé Bond); Helen Mirren en mère indigne (mais tellement drôle); et pourquoi pas aussi Cliff Curtis, que je n’avais plus vu depuis trop longtemps.
Bref, ne cherchez pas le scénario du siècle dans Hobbs&Shaw. Dans la lignée de la saga qui les a vus naitre, ils ne nous offrent « que » de l’action et une bonne grosse part de franche rigolade. Un bon moment!
Note: 6,5/10 (scénario: 3/10 (quel scénario?) – jeu: 7/10 – BO: 8/10 – F&F-spirit: 8/10)