Encore une de mes "old time favorite" ... Une des icônes du luminaire du XXe siècle.
D
ans les années 50, son créateur, Jean-Louis Domecq (initiales J-L D, d'où le "Jieldé"), ingénieur et lassé de ne pouvoir trouver des lampes adéquates pour son usine commence à
dessiner et fabriquer sa lampe "idéale": flexible, fiable et robuste.
Le modèle "Standard" voit le jour : des bras de différentes longueurs, articulés, sans fil, des petits connecteurs en cuivre permettant le passage du courant, un cercle de préhension autour du
réflecteur, un socle à étau et résistant à tous les chocs. Il est très vite remarquée par ses confrères, et les commandes commencent à affluer. Au vu du succès rencontré, JL
Domecql monte la société "Jieldé" en 1953.
Peu à peu, la lampe prend des lettres de noblesse et sort des ateliers pour aller rejoindre les planches à dessins, avec des modèles un plus adaptés. Depuis, la réputation
de ces lampes ne s’est jamais démentie.
La tendance loft de ces dernières années qui prône des intérieurs dépouillés aux lignes sobres et aux matériaux bruts, a provoqué ce grand retour du style industriel et à permis aux fameuses lampes
de rentrer enfin dans nos maisons.
Depuis les années 50, son esthétique n’a pas pris une ride. A la collection Standard sont venues se greffer Loft (1987) et Signal (2003); la gamme complète regroupe de nombreux
modèles pour de multiples utilisations : en lampe de table, lampadaire ou applique murale. Et ce qui ne gache rien, elle est désormais déclinée dans de jolies couleurs acidulées.
Ma préférence va toujours vers sa version originale, parce que j'aime son côté patiné et un peu bosselé. Et j'attends ma cinq pieds avec impatience, rénové avec amour par mon
gentil papa ... Les photos "in situ" à mon retour de congés !