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je m’appelle Mohamed et je t’emmerde, Jordan.

Publié le 05 septembre 2019 par Mister Gdec

je m'appelle Mohamed et je t'emmerde, Jordan.

Les polémiques sur les prénoms se suivent et se ressemblent, et comme par hasard, elles ne tombent jamais sur le dos de Daniel, Robert ou Stéphanie...

A mon âge, j'en ai vues, qui se suivent et se ressemblent, venant de toujours les mêmes, qui se cachent derrière leur petit doigt pour ne surtout pas dire - et encore moins avouer - qu'ils.elles sont racistes et/xénophobes... Pour paraître plus modernes, ils nous font plutôt le coup, depuis quelques années (le Grèce et les éléments de langage d'une - soi-disant - Nouvelle Droite sont passés par là...) de l'approche culturelle, de la défense d'une civilisation, et, inédit, jusqu'à se revendiquer d'une préoccupation sociale en invoquant une meilleure intégration pour les non-conformes... Ils osent tout.

Jusqu'à présent, cela marchait, un peu, ça faisait vendre leur petite soupe d'éléments de langage plus ou moins savamment entretenus pour complaire à un certain électorat qui vit sur le dos de la haine de l'Autre, de l'étranger, du plutôt maghrébin, du supputé musulman, du certainement islamiste... Les plaisanteries sur Mohamed font toujours rire grassement l'électeur lambda du FN, même rebaptisé en Rassemblement National... C'est un must, chez ces gens là, qu'ils soient plus ou moins instruits. Marine Le Pen herself ne se prive pas de reprendre à son compte cette ritournelle raciste là, pour conforter sa clientèle, de temps à autre. On se souvient aussi de l'incident médiatique d'un certain petit producteur de haine raciste qui tenait absolument à ce qu'une certaine Hapsatou se prénomme plus volontiers Ginette ou Jacqueline. (ndlr : " ah non, merde , c'était Corinne " )

Aussi, quand j'observe à présent, avec un plaisir de fin gourmet, des gens qui tentent de reprendre à leur compte cette corde particulièrement usée, et qu'ils/elles se prénomment quant à eux... Jordan ou Zineb, je suis sans voix. Voir ces deux là aussi raccord sur leurs éléments de langage, et les idées identitaires qui les sous-tendent et qu'ils véhiculent pourtant, quel spectacle absurde et lamentable. Ils/elles osent tout. Leur marque.

je m’appelle Mohamed et je t’emmerde, Jordan.

Fin d'une blague raciste qui ne fait plus rire personne...


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