Critiques Séries : Our Boys. Miniseries. Episode 6.

Our Boys // Miniseries. Episode 6. Chapter 6 : Acceptance of Silence.

Alors que la mini série a encore quatre épisodes à nous offrir après celui-ci, je dois avouer que le rythme se casse un peu. « Chapter 6 » n’est pas l’épisode le plus efficace pour la simple et bonne raison qu’il semble reprendre une grande partie des éléments des épisodes précédents. Notamment le deuil du père de Mohammed qui veut faire condamner ceux qui ont tués sont fils. Si j’aime bien cette partie très humaine de Our Boys, elle tombe ici sur une sorte d’os qui n’est pas le plus séduisant de tous. J’aurais peut-être préféré que la série aille dans un sens différent et qu’elle raconte un peu plus la guerre de Gaza et la façon dont les choses ont dégénérées.

Car dans un autre recoin de l’épisode, c’est ce que Our Boys tente de raconter. Notamment du point de vue des médias. Si les images d’archive des médias israéliens sont intéressantes et accentuent forcément le réalisme du récit, la série ne démontre pas suffisamment la tension qui règne. Peut-être par manque de moyens pour reconstituer toutes les scènes de violence. Mais cela se ressent aussi sur le récit qui perd en énergie. Cela reste toujours bon, souvent touchant et assez captivant pour donner l’envie de voir la suite, mais alors que je m’attendais à une escalade de violence supplémentaire, Our Boys stagne.

Par ailleurs, maintenant que nos trois suspects sont en détention, le but est de trouver celui qui pourra parler le premier. L’interrogatoire était l’une des forces de Our Boys au départ mais là, la série perd aussi un peu de la vitesse et semble avoir du mal à rendre le tout suffisamment efficace. Peut-être car Our Boys ne fait rien évoluer et que les scénaristes se reposent trop sur ce qu’ils ont déjà fait précédemment. Cette mini-série dure tout de même dix épisodes, ce qui impose parfois de ralentir le rythme, mais j’aurais préféré que cela soit fait de façon un peu moins drastique.

Note : 5/10. En bref, pas l’épisode le plus intéressant, parfois même ennuyeux. Dommage.