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The I Land (Miniseries, 7 épisodes) : mais où sont passés les scénaristes ?

Publié le 13 septembre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

C’est la rentrée sur Netflix ! Et dans ce nuage bien rempli de séries apparait The I Land, une mini série en sept épisodes où sur une île paradisiaque se retrouvent des gens qui vont petit à petit découvrir que tout n’est pas si aléatoire que ça. Après une bande annonce qui donnait envie de voir la mini série, je me suis retrouvé face à un truc qui est tout simplement nul. Oui, je savais que The I Land ne serait pas la série du siècle, mais je m’attendais au moins à voir un truc mauvais un minimum captivant mais il n’en est rien. On s’ennui ferme et c’est bien le problème.

Créée par Anthony Salter (un inconnu) avec l’aide de Neil LaBute (The Wicker Man, Full Circle) et Lucy Teitler (Mr Robot), The I Land nous plonge directement au coeur de son histoire avec tous les personnages se réveillant sur l’île déserte. Si l’on peut voir dans The I Land pas mal de références à d’autres oeuvres : Hunger Games, Lost, Le Labyrinthe, je m’attendais cependant à ce que la mixture prenne. Mais malheureusement cela ne fonctionne jamais comme il faut, en grande partie à cause d’un scénario long et lent. Je voulais une série comme Siberia (NBC), mais là aussi les mystères ne suivent pas alors que la série tâcle des sujets faciles avec des personnages ratés.

Lorsque dix personnes se réveillent sur une île inquiétante et hostile sans se souvenir de qui ils sont ni de comment ils sont arrivés là, ils se lancent dans une randonnée de tous les dangers dans l'espoir de revenir à la maison. Face à la pression physique et psychologique, ils vont devoir puiser dans des forces insoupçonnées pour survivre...

Au départ, The I Land n’est qu’une sorte de thriller d’aventure médiocre et complètement fauché où l’intérêt de suivre la saison vient cruellement à manquer. Car The I Land ne cherche pas à renouveler quoi que ce soit et se contente de personnages médiocres et d’un scénario qui ne fait réellement pas décoller la machine. Les quelques surprises sont utilisées par la série comme cliffangher, ce qui dans un sens permet aussi de donner envie de voir la suite. Mais la fragilité du scénario est bien trop importante pour créer un vrai contraste entre les problèmes de la série et ce que celle-ci peut faire de mieux.

Petit à petit, chacun des personnages dévoile alors un peu plus de sa véritable nature dans un milieu hostile, ce qui n’est pas sans rappeler Lost. La thématique des dangers de l’île est elle aussi présente mais le casting n’arrive jamais à donner à leurs personnages une vraie empathie face à cette aventure. Natalie Martinez (Te Crossing) ou encore Alex Pettyfer pour les noms les plus connus n’apportent aucune valeur ajoutée à la série si ce n’est la présence de « noms » au casting d’une série sans véritable âme. Les dialogues sont alors très terre à terre et le casting a bien du mal à leur donner de l’envergure et de montrer l’ambition qu’il y a derrière ce projet. Après sept épisodes, je dois avouer que j’ai été complètement lessivé par The I Land, comme si le but était de nous lobotomies avec un produit qui n’est là que pour remplir un catalogue : celui de Netflix.

Vous aviez dans l’idée de regarder ? Vous pouvez déjà passer votre chemin. Malgré quelques bons cliffanghers et des révélations sympathiques, la série n’est jamais à la hauteur de ce qu’elle a envie de créer et c’est là le gros problème. La première moitié sert à présenter les personnages et vous allez réellement trouver le temps long pendant que la seconde partie de la saison accélère un peu l’histoire sans réellement lui offrir de grands moments de télévision. Même la technologie que la série met en oeuvre pour faire une sorte d’expérience psychologique sur des gens qui, en milieu hostile, pourraient être amenés à changer n’a pas de réel intérêt. Surtout que l’ensemble ne cherche jamais à être suffisamment réaliste pour que l’on ait envie de croire à cette histoire.

Note : 2/10. En bref, cette bouillasse est souvent indigeste, malgré une idée de départ intéressante, le château de carte tombe dès le premier épisode. The I Land n’est pas une blague, c’est très mauvais. 


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