Salut à tous,
Du site leQuotidien : Participerez-vous à la marche pour le climat le 27 septembre ?
¨ Personnellement,
je ne sais pas. Pour tout dire, je n’ai jamais été véritablement à
l’aise avec la démocratie de la rue et je ne suis pas du tout convaincu
des effets positifs d’une telle approche. Ce que je reconnais, en
revanche, c’est que la cause pour laquelle des milliers de personnes
s’apprêtent à marcher est importante, pour ne pas dire fondamentale.
Ce faisant, que je marche ou non avec eux vendredi, je suis d’avis
que nous avons à tout le moins le devoir de porter une attention toute
particulière au message de celles et ceux qui savent qu’en matière de
climat, l’heure n’est plus aux tergiversations, mais à l’action. Alors,
on prend des notes, mesdames et messieurs les élu.e.s ?
Le pronostic est clair et le choix l’est tout autant : s’adapter ou
mourir. Bon, quand je dis mourir, j’avoue que j’exagère probablement un
peu. Je ne crois pas que l’espèce humaine soit réellement menacée
d’extinction en raison du réchauffement planétaire. Cependant, il n’est
pas déraisonnable de penser que si nous ne changeons pas assez
rapidement et radicalement notre manière de produire et de consommer –
notamment en matière énergétique –, nous risquons bientôt de nous
retrouver avec de sérieux problèmes sur les bras.
Mais que faire ? La solution est relativement simple, mais
radicale, en ce sens où elle implique un important changement de
paradigmes sociaux et économiques. Ce qu’il faut surtout revoir, c’est
notre modèle économique axée sur la croissance perpétuelle, donc sur la
consommation excessive.
Que ce soit sur le plan humain ou
environnemental, nous savons très bien que ce modèle n’est pas viable et
qu’il fait plus de mal que de bien. Parmi les traits caractéristiques
de ce modèle, il y a toute la place accordée à l’individualisme et à la
compétition.
Pourtant,
s’il y a bien une leçon que nous enseignent les plus récentes
recherches en biologie évolutionnaire et en sciences cognitives, c’est
que ce qui a fait le succès de notre espèce n’est pas sa propension à la
compétition et à l’individualisme, mais sa capacité à coopérer.
En
effet, contrairement à un mythe largement répandu en raison d’une
mauvaise compréhension des mécanismes de l’évolution, nous n’avons rien à
gagner à nous entredéchirer les uns les autres, mais avons au contraire
tout avantage à nous entraider. Comme quoi le besoin de solidarité
n’est pas qu’une valeur subjective, mais un fait scientifiquement avéré.
Tout cela pour dire que sur la question du climat, nous n’aurons
bientôt plus le choix d’agir. Et la solution passera forcément par une
révision en profondeur de notre rapport au monde et aux autres¨...
( Voir la chronique au complet )
https://www.lequotidien.com/chroniques/sebastien-levesque/sadapter-ou-mourir-c841467ba1b746d18e9aa2e28d2066a6
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