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Critiques Séries : Godfather of Harlem. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Publié le 02 octobre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Godfather of Harlem // Saison 1. Episodes 1 et 2.


Vous vous souvenez du film American Gangster de Ridley Scott ? Avec Denzel Washington et Russell Crowe ? Godfather of Harlem c’est son prequel. Et qui de mieux que Forest Whitaker pouvait incarner Bumpy Johnson ? Proposée par Epix (à qui l’on doit aussi l’origin-story sur le majordome de Batman : Pennyworth), Godfather of Harlem a été créée par Chris Brancato (Narcos, Hannibal) et Paul Eckstein (Narcos, Seven). Clairement, sur le papier Godfather of Harlem a tout pour donner envie. Et a l’écran, aussi.

Forest Whitaker justifie à lui seul l’intérêt de cette série qui a largement de quoi devenir un classique si vous aimez les gangsters. Et même si vous n’êtes pas forcément fan, vous trouverez tout de même votre compte. Il y a quelque chose de très réaliste qui s’installe dans ces deux premiers épisodes qui donne l’envie de se plonger plus loin dans ces aventures fascinantes. J’ai toujours adoré les films et séries de gangsters (Peaky Blinders, Boardwalk Empire, etc.), et d’autant plus quand ce sont des séries ou des films se déroulant dans des époques révolues. Car le crime organisé aujourd’hui inclut la technologie et je dois avouer que cela dénature un peu le côté gros bras gros calibre.

A Harlem, dans les années 60 : la collision entre la vie criminelle de Bumpy Johnson et le combat pour les droits civiques.

L’une des grandes forces de Godfather of Harlem est bien évidemment d’être inspirée d’une histoire vraie, celle d’un vrai criminel qui a mis la main sur Harlem. Mais pas seulement le crime organisé, aussi son combat pour les droits civiques. Godfather of Harlem pourrait alors être le Narcos de Harlem et le fait que les créateurs de cette nouvelle série aient travaillés sur la série de Netflix n’est pas anodin. Dans Narcos, c’est la vie de criminelle de Pablo Escobar qui est contée au départ, en parallèle de son combat politique pour son pays : la Colombie. Ici, l’échelle est différente, mais l’ensemble fonctionne de la même façon.

Au travers de ces deux premiers épisodes il y a suffisamment d’intrigues lancées pour tenir la saison sur de bons rails, sans parler du fait que le rythme est effréné et qu’il ne laisse pas vraiment de temps au téléspectateur pour s’ennuyer. Si forcément la série se repose énormément sur le talent de Forest Whitaker, le scénario suit très bien aussi et nous offre suffisamment de bons moments pour que l’on ait envie de poursuivre cette aventure. Godfather of Harlem sait aussi très bien nous offrir un univers particulier et familier à la fois. Le côté gangster est classique mais la mise en scène aide aussi beaucoup et pour le cas présent, c’est réussi.

Tout est fait dans Godfather of Harlem pour que l’on ait l’impression d’être dans la même série. C’est tout ce que je pouvais attendre de la part de cette série et j’ai déjà hâte de voir la suite.

Note : 7/10. En bref, agréable surprise de gangster où Forest Whitaker règne en roi.


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