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Les facteurs objectifs qui génèrent notre souffrance psychique au fil du temps ?

Publié le 06 octobre 2019 par Batihouman @batihouman
  • Les facteurs objectifs qui génèrent notre souffrance psychique au fil du temps ?

Mis à part l’aspect héréditaire des , c’est bien ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur de nous, dans le temps, qui va générer des maladies et de la souffrance psychique :

1- L’exposition prolongée à :

•      Des informations toxiques : catastrophisme, sélection négative proposée des informations, fausses informations, violence des images ou des propos, mais aussi nocivité ou mauvais usage des réseaux sociaux du fait de la comparaison, l’évaluation de soi-même par rapport à des « standards » édictés comme « vérités »..

•   Des personnes toxiques : manipulatrices, narcissiques, tyranniques, culpabilisantes, dénigrantes, méprisantes, violentes, harcelantes …

•   Des substances toxiques : toutes les drogues bien sûr mais aussi la mal bouffe, les produits toxiques que nous ingérons ou respirons, les anxiolytique, les anyidépreseurs …

•   Un environnement toxique : Stress, pression professionnelle, hyper contrôle de l’environnement, absence de sens, nécessité de performance, de rapidité, course vers les gain et le profit, rythmes impossibles à tenir, hyper exigence des demandes/attentes, systèmes d’évaluation …

2- Nos propres croyances et nos émotions

•   Notre discours intérieur est teinté du mélange subtil de nos pensées et de nos émotions. Il est déterminant à de nombreux égards sur notre humeur, nos comportements, nos choix, nos actions. Malheureusement, il est trop souvent le « juge » et ne nous fait pas que du bien. Selon que l’on se dit : « je suis nul, je n’y arriverai jamais », « la vie est souffrance », « je ne mérite pas d’être aimé », « il faut que je sois parfait », « il faut que je me dépêche », « j’ai peur de … », « je dois être gentil », « je n’ai pas le droit de dire ce que je pense », « j’ai peur de demander » à tout bout de champ … ou à l’inverse « j’ai le droit à l’erreur », « je sais que la vie est difficile mais je peux faire face », « je suis imparfait mais ce n’est pas grave », « je mérite d’être aimé », « la vie est faite d’opportunités », « je vais essayer », « j’ai le droit d’être moi-même », « je fais confiance à la Vie » … , nous n’obtiendrons pas les mêmes résultats et surtout, à la longue, nous n’inscrirons pas dans nos cellules ces croyances comme « vérités », avec tout ce que cela implique.

•   Ressentir de la colère, de la peur ou de la tristesse au long cours impacte nos « humeurs » dans tous les sens du terme. L’exposition prolongée aux émotions négatives est le terreau du mal être psychique qui pourrait bien se transformer également en maladie physique. Puisque tout est lié, le corps et l’esprit. « Les mécanismes liant les émotions, dont découle le stress, au développement des pathologies sont multiples et complexes.

3- Une déconnexion d’avec nous-même et d’avec les autres

•   Ne pas se respecter, ne pas oser être qui l’on est, mal se connaître, ne pas s’écouter, être une version « peau de chagrin » de soi-même parce que l’on remet trop son pouvoir aux autres, parce qu’on a peur, parce qu’on ne peut pas aussi, tout cela nous étouffe comme un lent de travail de sape de l’expression de nous-même. Nuisible à l’évidence dans le temps.

•   Vivre déconnecté de ses valeurs, de son rythme de vie propre, mais aussi de la Nature, tout cela génère du stress profond et pernicieux. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans le tourbillon proposé actuellement par la société. Nous mettons les choses fondamentales pour nous sous le tapis, pour nous adapter et survivre. Ce processus sournois est toxique à bien des titres. Nous renions notre nature profonde qui a besoin de connexions avec la Nature d’une part, avec nous-même et avec les autres.  

Toutes ces choses prises indépendamment peuvent paraître inoffensives mais elles sont rarement isolées. Et malheureusement, elles ont tendance à s’inscrire dans la durée. Il est donc indispensable de prendre conscience de tous ces facteurs, de nous respecter, de sélectionner ce qui « entre » dans notre corps comme dans notre esprit, de prendre les mesures correctives qui s’imposent et d’être dans la vigilance.

Notre santé mentale est aussi importante que notre santé physique.

Prenons-en grand soin.

Pour aller plus loin je vous propose de télécharger l’ouvrage : De la dépression au goût du bonheur de Roubeix Hélène

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