Sur le pont Alexandre III un touriste japonais s’est immobilisé près du garde-fou. Il a retiré de son dos un énorme sac kaki marqué « US ARMY » acheté dans une friperie de Barbès. Lentement il en a retiré tout son matériel de pêche : ligne, appâts, hameçons… Puis il a jeté la canne dans la Seine. Après quelques instants, il a eu une prise. Alors il a ramené la ligne à lui, avec précaution et fermeté, comme son père le lui avait appris. Et bientôt les badauds ont vu sortir de l’eau le cadavre bleu de Jacques Chirac.
Magazine Journal intime
Sur le pont Alexandre III un touriste japonais s’est immobilisé près du garde-fou. Il a retiré de son dos un énorme sac kaki marqué « US ARMY » acheté dans une friperie de Barbès. Lentement il en a retiré tout son matériel de pêche : ligne, appâts, hameçons… Puis il a jeté la canne dans la Seine. Après quelques instants, il a eu une prise. Alors il a ramené la ligne à lui, avec précaution et fermeté, comme son père le lui avait appris. Et bientôt les badauds ont vu sortir de l’eau le cadavre bleu de Jacques Chirac.
