Ce résumé est basé sur le consensus des récentes études phylogénomiques. Les regroupements correspondent aux « supergroupes » actuels. Les ramifications phylogénétiques non résolues parmi les lignées sont présentées sous forme de bifurcations multiples. Les lignes brisées reflètent des incertitudes concernant la monophylie de certains groupes. Les étoiles symbolisent les groupes taxonomiques qui ont été considérés comme des supergroupes dans des versions précoces du modèle des supergroupes ; ainsi, la totalité des supergroupes originaux, sauf les Archaeplastida ont soit disparu soit incorporées dans d’autres groupes taxonomiques. Les cercles indiquent les principales lignées qui ne possèdent aucune donnée moléculaire lorsque le modèles des supergroupe a émergé, du fait le plus souvent qu’ils n’avaient pas encore été découverts. Les Rappemonades (entre parentèses) sont placés sur la base de données d’ARN ribosomal de plastide. Les nouvelles lignées majeures éventuelles de Microheliella et d’Anaeramoeba y sont absentes, du fait de certaines évidences indiquant leur appartenance à des groupes ne figurant pas dans le présent schéma
Pendant 15 ans, l’Arbre Phylogénétique des Eucaryotes (eToL) a été divisé entre huit groupes majeurs appelés « supergroupes ». Cependant, l’arbre a été entièrement réarrangé au cours de cette période. Le eToL nouveau résulte de l’application étendue de la phylogénomique et des nombreuses découvertes des lignées majeures, des protistes hétérotrophes vivant en liberté, pour la plupart. Les évidences à la base de la construction de l’Arbre Nouveau a opéré une translation ; à savoir le passage d’une construction basée sur la synthèse phylogénétique moléculaire à caractères biologiques à une construction basée sur la phylogénétique moléculaire pure. La plupart des sous-groupes actuels ne possèdent pas de caractérisation morphologique ou cellulaire, rendant la qualification de sous-groupe plus arbitraire encore qu’avant. À l’avenir, la combinaison des approches traditionnelles avec des approches non traditionnelles et phylogénomiques devraient accélérer le processus de complétion et de résolution du eToL à son plus profond niveau. Fabien Burki, et al, dans Trends in Ecology & Evolution, publication en ligne en avant-première, 9 octobre 219
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