Sénateurs et députés communistes ont, devant le ministre de la santé, dévoilés leurs propositions « d’urgence » suite à la rencontre sur les territoires des soignants, des médecins, des syndicats et des usagers.
L’exigence du maintien des services hospitaliers passe par la mise en place « d’un moratoire » sur les fermetures d’établissements, de services et de lits hospitaliers.
Pour garantir l’égalité d’accès aux soins, les parlementaires du PCF défendent une refonte des petites structures, basée sur des activités obligatoires de médecine d’urgence, de chirurgie et d’obstétrique.
Pour le financement de l’Assurance Maladie, les parlementaires communistes proposent de fixer la hausse de l’objectif national des dépenses à 4,5% en 2020.
Ce relèvement permettrait, de dégager 5 milliards de recettes supplémentaires avec l’embauche de 100 000 agents hospitaliers, et la titularisation de contractuels.
Ils défendent également la suppression de la taxe sur les salaires, prélevée sur les établissements publics de santé, ce qui permettait de dégager 4 4 milliards d’euros pour des créations de poste, des hausses de salaires dans l’ensemble des services.
Section PCF de Sète