Métastases gastriques d'un cancer primaire du sein
Source: https://www.flickr.com/photos/euthman/5610159161
Cette étude ouverte de phase 2 a été réalisée dans 14 instituts universitaires situés en Corée du Sud. Les femmes préménopausées, âgées de 19 ans ou plus, atteintes de cancer du sein positif aux récepteurs hormonaux HER-2 négatif dont la maladie avait récidivé ou progressé au cours du traitement précédent au tamoxifène ; présentant un statut de rendement ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group performance status dans le texte) ont été incluses. Une ligne de traitement de chimiothérapie précédente pour administration sur cancer du sein métastasé était autorisée. Les patientes étaient réparties au hasard dans les groupes, à l’aide d’un schéma de randomisation par blocs permutés (blocs de deux), pour recevoir palbociclib plus hormonothérapie combinée (exemestane 25 mg par jour per os pendant 28 jours et palbociclib 125 mg per os par jour pendant 21 jours toutes les 4 semaines plus leuprolide 3.75 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines) ou chimiothérapie (capecitabine 1250 mg/m2 per os deux fois par jour pendant 2 semaines toutes les 3 semaines). La randomisation était stratifiée par [chimiothérapie précédente reçue pour traitement d’un cancer du sein métastasé] et [métastases viscérales]. Toutes les analyses ont été réalisées dans une population en intention de traiter modifiée qui excluait les patientes qui n’avaient reçu aucun médicament à l’étude. Cette étude (…) est toujours en cours pour suivi et évaluation de survie globale.
Entre le 15 juin 2016 et le 10 décembre 2018, 189 patientes ont été recrutées, dont 184 ont été réparties dans le groupe recevant le palbociclib plus hormonothérapie (groupe palbociclib plus hormonothérapie) (n=92) ou le groupe recevant la capecitabine (groupe capecitabine) (n=92). Six patientes du groupe capecitabine sont sorties d’étude avant administration de médicament (…). 46 (50%) patientes sur les 92 du groupe palbociblib plus hormonothérapie et 45 (49 %) patientes des 92 du groupe capecitabine étaient naïves de tout traitement contre le cancer du sein métastasé. Au cours d’une durée médiane de suivi de 17 mois (Intervalle Interquartile -IQR- 9-22), la médiane de survie sans progression était de 20.1 mois (Intervalle de Confiance [IC] 95% 14.2-21.8) dans le groupe palbociclib plus hormonothérapie versus 14.4 mois (12.1-17.0) dans le groupe capecitabine (hazard ratio 0.659 [IC 95% 12.1-17.0) dans le groupe capecitabine (hazard ratio 0.659 [IC 95% 0.437-0.994], p (test logarithmique par rangs unilatéral) = 0.0235). Les neutropénies de grade 3 ou plus liées au traitement étaient plus fréquentes dans le groupe palbociblib plus hormonothérapie que dans le groupe capecitabine (69 [75%] sur 92 versus 14 [16%] sur 86). 2 (2%) patientes du groupe palbociclib plus hormonothérapie et 15 (17%) patientes du groupe capecitabine ont présenté des évènements indésirables graves. Aucun décès lié au traitement n’est survenu.
L’exemestane plus palbociclib plus suppression ovarienne a montré des bénéfices cliniques en comparaison de la capecitabine sur le plan de l’amélioration de la survie sans progression chez des patientes préménopausées atteintes de cancer du sein métastasé positif aux récepteurs hormonaux HER2-négatif, qui ont préalablement reçu un traitement au tamoxifène. Prof Yeon Hee Park, MD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 24 October 2019
Financement : Pfizer, Shinpoong, Daewoong Korea etTakeda.
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ