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Le mythe du pôle de gauche macroniste - 650ème semaine politique

Publié le 27 octobre 2019 par Juan

Le mythe du pôle de gauche macroniste - 650ème semaine politiqueLa France de 2019 vit toujours son mauvais feuilleton fait de surenchères racistes ultra-médiatisées, d'humiliations de la République en France et à l'étranger, et de grossières diversions officielles pour calmer la grogne sociale. 

D'un côté la Macronie souffle ranime la Bête immonde, de l'autre elle fait mine de se doter d'un pôle de gauche. 

Il s'agit de préparer 2022.


La Bête Immonde
Un prédicateur d'extrême droite, condamné pour injures racistes à deux reprises, a libre antenne, une heure chaque soir, sur la chaîne d'informations d'un oligarque. Nous ne sommes ni aux Etats-Unis sur Fox News ni en Russie, mais en France.
Eric Zemmour est sur CNEWS. 
Depuis deux semaines, un autre média, les Jours, s'échine à tenir la chronique précise de cette humiliation: "depuis la décision de mettre Jean-Marc Morandini à l’antenne il y a trois ans, CNews n’était jamais tombée aussi bas." Il vomit sa haine, abime la République, son histoire, son image. Sa mégalomanie n'a d'égale que sa peur du monde qui l'entoure. La violence de ces accusations contre les musulmans, les féministes, les "bien-pensants", les Kurdes ("chéris de l’intelligentsia française") ou les homosexuels témoigne de la fragilité de cet homme. Il assène ses arguments, accusent ses adversaires d'avoir "tout faux". Avec ses haine et ses phobies, le prédicateur "se pose comme le détenteur d'une vérité révélée." Même quand il débat des retraites et du système social français avec le représentant français d'un oligarque tchèque désormais propriétaire d'une bonne partie de la presse française, Zemmour parvient à louer "l'homogénéité ethnique et culturelle" des pays scandinaves.
Après avoir comparé l'islam au nazisme lors d'une Convention de la droite furibarde retransmise à la télévision en direct, puis accusé les noirs et les arabes de complexer les jeunes blancs occidentaux par l'importance supposée de leur virilité (?!?), Zemmour a poursuivi dans un talkshow quotidien, centré sur sa personne. Il a ainsi célébré le général Bugeaud qui a fait "massacrer les musulmans, et même certains juifs" en Algérie, menti sur Pétain "sauveur des juifs français", déclaré que l'orientation sexuelle était un choix.
« Vous pouvez faire six mois de grève, Zemmour viendra. »
Serge Nedjar, directeur de CNEWS. 
La présence télévisuelle quotidienne d'Eric Zemmour à une heure de grande écoute sur une chaine nationale est une première politique. Aucun leader politique, aucun militant d'aucun parti, aucun idéologue d'une quelconque paroisse citoyenne n'a droit à pareille faveur. Le recrutement d'Eric Zemmour fut sans doute un calcul économique de la part de l'oligarque propriétaire de CNEWS, c'est aussi une prise de position politique majeure. Ce torrent télévisuel de haine de la part de l'un des prédicateurs les plus effrayés et effrayants du pays fait réagir: annonceurs et personnalités boycottent progressivement la station d'information. Le CSA tousse un peu, très peu. L'autorité de tutelle de l'audiovisuel française laisse filer ce discours de haine quotidien en prime-time à la télévision française.
Cette offensive médiatique de l'extrême droite française a commencé avec les délires anti-voile lancés à la rentrée scolaire, et appuyé par certains ministres tel Jean-Michel Blanquer. Cette semaine, certains esprits macronistes se ressaisissent et s'offusquent, mais il est trop tard.
La Bête Immonde est de sortie.
Le mythe du pôle de gauche macroniste - 650ème semaine politiqueCette décomposition intérieure du pays s'accompagne d'une reddition en bonne et due forme sur le terrain diplomatique. Depuis deux semaines, la Turquie attaque le Kurdistan syrien. Première surprise, l'inaction européenne, et notamment française: un Etat membre de l'OTAN attaque militairement, sans mandat onusien ni prétexte de légitime défense, un Etat voisin. La réaction diplomatique française est modeste, très modeste. Le 13 octobre, la France "condamne dans les termes les plus fermes" l'intervention turque sur le sol syrien. Quelques jours plus tard, alors qu'un conseil européen se tient à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne sont incapables de faire mieux que de promettre de rencontrer l'autocrate turc Recep Tayyip Erdogan. Macron a encore une fois le verbe prudent:"Il faut essayer de comprendre et de voir où la Turquie veut aller." En coulisses, la France suspend ses exportations d'armes à la Turquie... c'est un peu tard.

 
L'intervention turque est évidemment pire qu'une "simple" agression militaire: elle signifie l'abandon des alliés kurdes grâce à la complicité américaine et le silence franco-européen.  En Syrie, les Kurdes, fidèles alliés de la coalition occidentale contre les terroristes de Daech, sont abandonnés à leur sort, avec leurs familles. Qu'importe le lourd trin payé par les Kurdes dans la lutte contre Daech, 11 000 morts et 24 000 blessés. Qu'importe si des forces spéciales américaines et françaises étaient présentes sur le terrain aux côtés des Kurdes au moment des premiers bombardements turcs.
Le clown de la Maison Blanche préfère lâcher les Kurdes - la Turquie n'est-elle pas membre de l'OTAN ? Il en rajoute, comme toujours, avec quelques propos odieux pour accompagner sa trahison. En France, Jupiter apprend cela sur Twitter. Face à Erdogan, Macron se comporte comme Daladier face à Hitler, tout en lâcheté et fausse fermeté. Il se couche: quelques déclarations embarrassées; aucune riposte militaire quand les premiers soldats français sont attaqués (combien de blessés ?); pas même une fermeture d'ambassade.
La France est publiquement humiliée.
Certains parallèles historiques font mal: en France, le débat médiatique s'asphyxie autour du voile, et laisse la part belle et proéminente au discours xénophobe, raciste et furibard d'un prédicateur. A l'étranger,  la diplomatie française est à genoux face aux assauts d'un autocrate régional.
Quel curieux sentiment de revivre 1938.
La Bête Immonde est de sortie, les lâches sont démasqués.
En visite quasi-touristique à la Réunion puis à Mayotte, Macron pose devant une plage déserte pour faire un énième selfie video, cette fois sur la biodiversité. Il aurait pu choisir le site du futur mega-centre commercial EuropaCity près de Roissy (les travaux de la gare, en plein champs, débutent en novembre), ou le chantier du tunnel Lyon-Turin. Ou même la carrière de la Montagne d'or en Guyane française. Il y a 6 mois, Macron a fait supprimer la consultation systématique du Conseil national de protection de la nature avant l’autorisation d’un projet d’aménagement de grande ampleur. Le libéralisme jupitérien défend le désengagement de l'Etat et l'initiative individuelle, la fluidité des échanges économiques fut-elle aux détriments de la planète.
Éclaboussé par le vomi raciste d'un Zemmour, Macron a cru bon de réagir, timidement: « le port du voile dans l’espace public n’est pas l’affaire de l’Etat. » N'aurait-il pas pu dire davantage ? Expliquer que la pratique des religions est une affaire privée ? Qu'il faudrait cesser d'instrumentaliser le moindre fichu pour divertir les gens ? Non, il ne pouvait pas. Macron a placé l'immigration au cœur de sa rentrée politique. D'ailleurs, il répète ce jour-là les mêmes fantasmes de son ministre de l'Education  ("Il y a aujourd’hui des femmes et des hommes qui disent de par ma religion je n’adhère plus aux valeurs de la République, je sors mon enfant de l’école"). Comme Sarkozy en 2010, il a tout intérêt à rester sur le terrain de prédilection de l’extrême française: cela clive le pays, cela resserre les rangs autour de lui, cela permet d’espérer rejouer le coup du barrage anti-FN. Les saillies verbales du ministre de l’Éducation nationale contre le port du voile non pas simplement dans les écoles (c'est interdit) mais sur le sol national, ne sont pas prononcées par hasard. C'est une tactique politicienne aussi odieuse que l'adoption de la loi asile et immigration en avril 2018 qui a réduit les délais de dépôts de dossiers, allongé ceux de rétention et facilité les expulsions.
La Macronie a besoin que la Bête Immonde occupe le terrain médiatique. Il lui faut empêcher que les autres sujets, socialement plus sérieux, économiquement plus graves, ne ressurgissent: retraite, chômage, fiscalité, environnement, hôpitaux, gilets jaunes. Il s'agit d'éviter que cette France au bout du rouleau ne se rappelle sa propre condition.
Le retour à la bougie
A la Réunion, Macron joue à Jupiter le généreux - aides à l'emploi, défense de la biodiversité, baisse des prix. C'est Noël sous les Tropiques ! Déconstruire ces tartufferies n'est pas compliqué, mais la couverture médiatique de ce déplacement présidentiel ressemble à un publi-reportage en autocratie.
On retient les petites phrases (sur le voile), on tait le décalage entre les mots et les actes, entre la belle posture sous le soleil réunionnais et la répression en métropole. Jupiter délivre sa "recette" pour faire baisser les prix des biens dans l'île où le coût de la vie est plus élevé qu'en métropole: "On remet de la concurrence et on arrive à faire baisser les prix."
Laisser faire le marché, la pirouette est belle. La Réunion est figée par quelques monopoles locaux, mais la sainte croyance dans les bienfaits de la main invisible du marché a de quoi laisser l'assistance circonspecte. La concurrence fait toujours baisser les prix ... dans l'argumentation libérale. La réalité est plus sombre. La libéralisation des prix de l'énergie en France est un bel exemple. Dans son rapport publié début octobre, le Médiateur de l'énergie s'en inquiète. Même des économistes peu suspects de souverainisme étatique, comme ceux de la Fondation Robert Schumann, s'en "amusent": "avec la suppression des tarifs régulés, il ne s’agit plus d’ouvrir la concurrence pour faire baisser les prix, mais d’élever les prix pour favoriser la concurrence."
Derrière les images officielles de Macron en bras de chemises saluant les foules en liesse, relayées sans recul par cette jeune journaliste de BFM, il y a parfois ces petits moments de vérité filmés par des amateurs. Comme cette séquence où le jeune monarque se voit retirer sa main de l'épaule d'un jeune, mécontent de cette fausse familiarité. Derrière les images officielles, il y a aussi la réalité de l'action contre les chômeurs: Macron avait un plan spécifique  - exonérations de charges sociales, maintien de 12 000 emplois aidés (qu'il supprime en métropole). Tel le roi Saint Louis qui "soignait les aveugles et les lépreux", Macron va jusqu'à signer une recommandation sur le formulaire de Pôle Emploi d'une chômeuse de longue durée. En métropole, Macron vient de faire voter une loi pour réduire les indemnités de 2 millions de chômeurs, en ciblant les plus précaires, alors qu'un tiers des chômeurs ne touchent déjà rien; et 40 % ne reçoivent pas plus de 500 euros par mois.
Derrière les images officielles, il y a des manifestations, des protestations, la colère des gens.
Il y a aussi cette autocratie qui manipule la démocratie. Ainsi apprend-t-on qu'en métropole, la Chancellerie envisage de revoir la carte judiciaire, c'est-à-dire supprimer des postes de juges d'instruction. Mais elle préfère attendre après les élections municipales. Le 23 octobre, le Canard Enchainé publie une note interne du ministère de la Justice où l'on peut lire les auteurs demander aux services du premier ministre Edouard Philippe d'être mis en contact avec les "experts des élections municipales de LaREM" pour "avoir une idée des communes potentiellement concernées qui représenteraient des cibles électorales afin de différer les annonces par les chefs de cour des schémas retenus." Cette manipulation de la justice est stupéfiante. Elle révèle l'hypocrisie du discours du nouveau monde et des tambouilles dignes des manœuvres d'un Charles Pasqua. Les "autoproclamés" nouveaux progressistes se taisent. Cela en trouble certains se trouver ainsi assimilés à l'ancien monde dont ils croyaient être sortis.
"Après l’instrumentalisation, la domestication. Après les pressions, la menace. Belloubet va virer les procureurs des villes qui ne voteront pas assez LREM. L’indépendance de la justice ? Qui peut y croire ?" Jean-Luc Mélenchon
Le mythe du pôle de gauche
Mais la bande de trolls soutiens béats du jeune monarque et les godillots de l'Assemblée travaillent à faire croire qu'ils ne sont pas si conservateurs, qu'ils travaillent pour les gens et pas seulement cette France des riches. Près de quatre-vingt député(e)s macronistes veulent créer un "pôle de gauche" au sein du camp jupitérien... sans rire...
Elles/Ils ont mauvaise conscience, et s'inquiètent du bilan qui leur sera envoyé à la figure par les castors qui les ont benoitement élus sur le mythe du nouveau monde et du barrage contre l'extrême droite.
Ces élu(e)s tentent de faire valoir quelques maigres progrès sociaux: ainsi ont-ils énuméré dans leur  communication officielle sur le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2020 les 5 avancées sociales
  • un "congé indemnisé pour les proches aidants "... mais pendant 3 mois maximum pour l’ensemble de la carrière de l’aidant, à hauteur de 43 euros/ jour pour une personne en couple et de 52 euros/jour pour une personne seule. Quelle générosité à l'égard de celles et ceux qui dédient des semaines, voie des mois pendant des années à un proche handicapé par l'âge ou les hasards de la vie  ! Un peu moins de 3000 euros maximumen solde de tout compte...
  • 450 millions d’euros supplémentaires pour les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sur la période 2020-2021, financés par réduction sur d'autres budgets de la Sécurité sociale ;
  • un fonds d’indemnisation pour les victimes de maladies professionnelles liées aux pesticides (53 millions d’euros de dépenses prévues d’ici 2022) - un premier pas qui interroge cependant sur l'hypocrisie macroniste
  • Pour corriger une nouvelle injustice qu'ils ont eux même renforcée avec la fermeture de maternités jugées peu rentables, ils ont prévu un nouveau droit pour les femmes enceintes résidant à plus de 45 minutes d’une maternité, l'hébergement à proximité de la maternité. 
  • Cinquième progrès, la CSS - la complémentaire Santé Solidaire, une mutuelle réservée aux Français, pauvres, mais sujette à cotisations. Alléluia ? Que nenni ... La CSS n'est pas une aide supplémentaire, mais une tentative de mise à niveau de l'administration publique pour que les ayant-droits bénéficient enfin de la solidarité. lCe système remplace en effet l’actuelle couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS). Quelle générosité ! Le gouvernement créé un dispositif paraît-il plus simple pour limiter le non-recours à la Sécu chez les plus pauvres du pays. 
Il faut juger ces élu(e)s macronistes mais de gauche" à leurs actes, et notamment comment ils ont réagi aux propositions de leurs "camarades" socialistes, communistes ou insoumis pour améliorer la Sécu du pays.
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" recyclent surtout l'argumentaire conservateur selon lequel les cotisations sociales sont des charges trop lourdes à supporter pour le pays. Ces élu(e)s qui veulent "incarner le pôle social" de la Macronie refusent d'assumer que les cotisations sociales sont au contraire une partie intégrante du salaire, qui est fléchée de manière redistributive et solidaire vers le financement de dépenses de santé, de retraite ou d'indemnisation chômage qui autrement seraient à la seule charge des assuré(e)s. Ils/elles refusent de reconnaitre que leur suppression, amplifiée comme jamais depuis qu'ils sont aux affaires, et dénoncée par la Cour des Comptes dans son dernier rapport, affaiblit durablement les protections dont les assurés sociaux peuvent bénéficier: "le déséquilibre des comptes de la Sécurité sociale s’explique avant tout par la politique d’exonération des cotisations sociales" ont ainsi rappelé des députés insoums dans un amendement au PLFSS, rejeté par les macronistes. Ils ont rejeté tous les amendement des député(e)s socialistes, insoumis(es) ou communistes qui visaient à réduire ou supprimer ces allègement de cotisations patronales (le seul allègement CICE représente un coût annuel de 22,1 milliards d’euros pour l’assurance maladie !).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche"  ont voté sans rechigner le rétablissement de la défiscalisation et la désocialisation des heures supplementaires, mesure emblématique de l'échec sarkozyste en 2007-2012.
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont refusé de réserver les allègements de cotisations aux entreprises qui ne versent pas en dividendes une partie substantielle de leurs bénéfices; 
ou même à celles qui augmentent les bas salaires (AMENDEMENT N°AS136).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" refusent de compenser les 3,5 milliards euros retirés au financement de la Sécu et non compensés par l'Etat (1,2 milliard d'exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, 1,5 milliard de baisse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2000 euros par mois ainsi qu'une diminution de 800 millions d'euros sur le forfait social).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont rejeté la proposition des élus socialistes de relèvement des cotisations sociales sur les plus hauts salaires. Ils ont refusé de soumettre aux cotisations sociales  les revenus financiers des entreprises (AMENDEMENT N°AS139), comme le proposaient les élu(e)s communistes, ou d'augmenter de 20 à 30% la contribution patronale sur les actions gratuites accordées aux dirigeants et cadres supérieurs d'entreprises privées.
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont également rejeté de réévaluer les contributions des laboratoires à la Sécurité sociale, comme proposé par les députés insoumis - AMENDEMENT N°AS371 (un exemple: Sanofi, 800 suppressions de postes, 5 milliards de dividendes versés en 2018).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont rejeté une proposition pédagogique des député(e)s insoumis(es), qui visait à faire inscrire "sur le bulletin de salaire des salarié·e·s sont indiquées les conséquences négatives des exonérations de cotisations sociales pour le budget de la sécurité sociale, ainsi que la diminution afférente des prestations sociales qui seront versées." (AMENDEMENT N°AS378)
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont rejeté la demande des élu(e)s socialistes d'accroitre de 300 millions d'euros supplémentaires le budget des hôpitauxpour faire face à la crise des urgences - (AMENDEMENT N°AS942).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont refusé de supprimer l'ONDAM (l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie qui définit un plafond de progression des dépenses de la Sécu et justifie les réductions de moyens en cas de dépassement prévisionnel), comme le proposaient les élu(e)s insoumis (AMENDEMENT N°AS376).
Ces élu(e)s "macronistes mais de gauche" ont placé la Sécu en déficit (1,4 milliard d'euros en 2018, 5,5 milliards en 2019) à cause des réductions de cotisations sociales sans contreparties pour les grandes entreprises, surtout les grandes, les dividendes et les revenus de la spéculation. Ils votent une nouvelle fois encore le quasi-gel des prestations sociales (+0,3% en 2020 en deça des projections d’inflation, environ 1,3%) -  prime d’activité, allocations logement, allocations familiales, allocation aux adultes handicapés.
Ces gens-là sont au mieux des déracinés, au pire des traitres à la cause des gens.
Ami castor, ne t'égare plus.
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