Bonjour les gens!
En ce dernier jour d’octobre qui, dans certaines chaumières, rime avec Halloween, je vous propose la review d’un film que j’attendais avec impatience parce qu’ils sont comme ça, les producteurs, ils savent comment me faire plaisir.
Allez, on parle Terminator: Dark Fate, et croyez-moi, il n’y a quasi que de bonnes choses à dire!
Aucun spoiler à l’horizon, promis!
Synopsis
2020, Mexico. Une boule d’énergie électrique amène avec elle une jeune femme mystérieuse, nue et pourvue de capacités surhumaines. Quelques heures plus tard, un homme plus machine qu’humain arrive, lui aussi. Ils sont tous deux sur la piste de Daniella Ramos, mais pour des raisons bien différentes…
They’re back…again
Bon, commençons vite et bien: Terminator: Genisys, bien qu’efficace, était très loin d’avoir le même flair et le même appeal que les premiers opus de la saga. Aussi, quand on a annoncé une énième sequel, on a tous un peu eu peur.
Sauf que. Sauf que, garantie de qualité, on a rappelé le Maitre, le Créateur, à savoir James Cameron qui est revenu en tant que producteur exécutif (pour éviter donc un Genisys bis). Sauf que, cet opus-ci prend le parti pris de suivre directement ou presque T2: Le Jugement Dernier, faisant du Soulèvement des Machines et de Terminator: Salvation, ainsi que Terminator: The Sarah Connor Chronicles, des AU.
Eeeeeeh oui… Et vous comprendrez directement pourquoi, d’ailleurs.
Parti pris malin, très malin, puisque T1 et T2 sont, après tout, les meilleurs films de la saga, et les deux seuls dans lequel se trouve une certaine…Sarah Connor?
Car pour appâter le fan du début, on a fait fort, très fort, en rappelant LA pointure: Linda Hamilton. Sarah Connor et BAMF devant l’Éternel.
Résultat? Un film plus que bon, qui revient aux fondamentaux en nous ramenant tant qu’à faire la véritable héroïne de tout ce bazar, et en se permettant dans le même temps de monter le rating aux US pour cause de jurons plus qu’intempestifs. Et vous savez quoi? C’est merveilleux.
You’re calling moi a dipship?
Merveilleux mais pas sans défauts. On est dans le film d’action « de base », on en connait la fin par cœur, et le milieu tout aussi bien. Au niveau scénario, pas d’énormes surprises si ce n’est quelques améliorations dues à l’époque et qui, au contraire d’autres films contemporains, ne sont pas forcées.
Je n’en dirai pas plus, là aussi, vous comprendrez assez vite.
Outre un scénario certes téléphoné, on a donc des effets spéciaux qui profitent grandement des avancées technologiques de ces dernières années, sans pour autant oublier les effets pratiques des années 90 qui ont fait de Terminator un film culte.
Et qui dit film culte dit casting culte.
En préparation à mon visionnage du film, j’ai écumé les interviews d’Arnold Schwarzenegger et Linda Hamilton, et j’ai été plus que ravie de constater qu’ils sont toujours aussi copains, voire plus si affinités, et que leur alchimie est sans aucun doute ce qui rend Dark Fate aussi réussi.
Hasta la vista, baby!
Allez, parlons donc de ce fameux casting.
A part les deux vieux de la vieille, Linda Hamilton et Arnold Schwarzenegger donc, on ajoute à cela quelques nouvelles têtes.
Nouvelles têtes parmi lesquelles Mackenzie Davis, déjà vue dans Halt Catch and Fire, qui incarne la mystérieuse Grace; Gabriel Luna, vu dans Agents of S.H.I.E.L.D. où il incarne Ghost Rider, ici notre Rev-9; et Natalia Reyes qui interprète Dani Ramos.
Bref, Dark Fate est bien supérieur aux trois films qui l’ont précédé, malgré quelques faiblesses du genre. Mais qu’il est bon de revoir Sarah Connor!
Note: 6,75/10 (scénario: 5/10 – jeu: 7/10 (Linda et Arnie: l’amour fou) – BO: 7/10 – suite: 8/10)