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Critiques Séries : Castle Rock. Saison 2. Episode 4.

Publié le 31 octobre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle Rock // Saison 2. Episode 4. Restore Hope.


Houston, il y a un problème. Quand cette saison 2 de Castle Rock décide de ne pas se concentrer sur Annie et Joy, alors la série manque cruellement de tension et peut-être en grande partie car les habitants de cette saison ne sont pas aussi passionnants. Ils sont tous uniformes et leurs aventures, bien que parfois sympathiques, n’ont pas du tout l’intérêt de l’histoire de Annie et Joy. C’est en tout cas une mauvaise nouvelle pour cet épisode alors qu’il s’agit aussi du premier épisode qui ne se repose pas sur la trilogie de départ. Même Nadia, qui a le pouvoir de faire la force de cet épisode, se repose sur la prestation de Yusra Warsama et pas vraiment sur l’écriture. Car côté scénario ce n’est pas particulièrement efficace. Loin de là.

Nadia est donc un personnage définit par ce qu’elle doit aux autres : son père, son frère, son boulot, sa communauté maintenant à Joy et Annie. Si j’aime beaucoup le personnage présenté dans les épisodes précédents, ici tout est d’un coup moins glorieux pour les scénaristes. Dans un flashback de 1993, une jeune Nadia se retrouve dans les rues de Mogadishu, et l’épisode n’en fait rien. On a l’impression qu’elle est l’objet passif de sa propre histoire, sans que Castle Rock parvienne à donner un vrai poids à celle-ci.

Si j’aime bien Elsie Fisher sous les traits de Joy, je trouve que la série a du mal à savoir quoi faire du personnage ici. Tout est balancé dans la figure du téléspectateur et Castle Rock semble avoir du mal à s’organiser. Peut-être aussi car dans un épisode servant d’ « Origin story » à Nadia, ils ne pouvaient pas faire mieux. Fort heureusement nous avons Ace Merrill. Ce dernier est terrifiant car il est tellement réel, cruel, cru, et le portrait parfait d’un harceler en chef. Ce qui est terrifiant au sujet d’Ace Merrill, Pop Merrill, et de beaucoup de personnages de King, c’est leur humanité. Même dans les pires choses, il y a une part d’humanité chez ses personnages qui rend le tout d’autant plus captivant. Et c’est le cas dans Misery par exemple avec Annie face à son écrivain fétiche.

Cet épisode ne fait donc pas grand chose si ce n’est nous balancer des surprises dans le but de nous en mettre plein la figure. J’aurais préféré que Castle Rock sache exploiter un peu mieux ses personnages cette année, comme ce qui avait été fait l’an dernier. Nadia a une utilité cette année mais j’aimerais parfois que la série sache mieux définir l’environnement de chacun de ses personnages autour de ceux qui sont les plus intéressants.

Note : 4.5/10. En bref, quelle déception !


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