Castle Rock // Saison 2. Episode 5. The Laughing Place.
Le prequel de Misery continue son bout de chemin avec « The Laugting Place ». Je dois avouer que Castle Rock n’est pas vraiment la ville de rêve pour Annie Wilkes. Disons qu’il ne lui arrive pas que des bonnes choses. Annie ne veut pas répondre aux questions de Joy sur son passé, ce qui laisse la série encore dans le flou pour le moment (alors que l’on arrive ici au milieu de la saison 2). Le disque caché par Annie appel » « Ravening Angel » est une occasion de creuser un peu plus les mystères et de développer toujours plus l’univers de Castle Rock. C’est une histoire mais Joy ne sait pas qui l’a écrite et si elle a quelque chose à voir avec le passé d’Annie.
Cet épisode décide par ailleurs de nous en dire plus sur la jeunesse d’Annie. Elle était traitée d’attardée à l’école car elle ne savait pas bien lire et elle a alors décidé à un moment de s’en prendre à une fille en guise de vengeance. Si l’école a pensé bon de l’envoyer en psychiatrie, les parents d’Annie en ont décidé autrement. Le fait est qu’elle n’était plus scolarisée à l’école mais à la maison, ce qui a forcément créé un peu plus de troubles dans la personnalité du personnage. Les flashbacks creusent donc le personnage de façon intelligente, sans dénaturer l’oeuvre de Stephen King. C’est un peu comme quand des producteurs ont trouvé bon de développer une histoire autour de la jeunesse de Norman Bates. Mine de rien, ça a fonctionné sans jamais dénaturer Psychose.
Dans le livre original de Stephen King, Annie kidnappe son auteur préféré et le torture jusqu’à ce qu’il termine son dernier roman. A un moment, elle décide de partir pour sa « laughing place ». Et il se trouve que c’est le lieu où elle garde tous les corps des gens qu’elle a tué. C’est un aspect macabre du personnage qui donne ici son nom à l’épisode. Après avoir décidé de se concentrer sur un autre personnage dans l’épisode précédent, Castle Rock revient donc sur Annie et Lizzie Caplan ici dans des aventures plutôt efficaces. Surtout dans la façon dont les flashbacks jouent un rôle important dans la saison.
En cherchant à développer autant et aussi bien le passé de ses personnages que l’on connait bien, Castle Rock réussi ici le tour de force de me redonner envie de voir la suite. L’épisode précédent, bien que très correct, n’était pas du tout ce que je voulais voir cette année. Le plus important a toujours été Annie et c’est une bonne chose que l’on revienne là dessus. A côté de ça, Ace devient de plus en plus étrange, ce qui rend là aussi le personnage moins redondant et plus dans l’action.
Note : 6.5/10. En bref, en donnant une enfance troublante à Annie, Castle Rock continue de développer ce prequel de Misery avec attention.