Batwoman // Saison 1. Episodes 4 et 5. Who Are You / Mine is a Long and a Sad Tale.
Batwoman sait qu’il y a de bons ingrédients dans cette série et tente avec ces deux épisodes de corriger les problèmes d’équilibre et de ton qu’il y avait. Kate a un peu de mal à gérer son identité secrète dans « Who Are You ». La série permet donc de différencier un peu mieux les histoires avec des personnages queers et des intrigues queers. Du coup, l’épisode permet aussi de développer un peu mieux qui est le personnage et le héros sont, brique par brique, épisode par épisode, d’une façon qui semble plus organique ici que dans les deux précédentes aventures.
Les scénaristes proposent alors ici quelque chose de plus nuancé, car avoir une héroïne lesbienne est une occasion de faire autre chose que de présenter le costume, le héros et son nom. En combinant l’histoire du coming out avec celle du fait d’être super-héros semblait assez fluide ici, surtout que cela se fait dans un univers original et inexploré par le passé. Kate a toujours été un personnage ouvert et j’espère que la suite de la série va creuser un peu plus les raisons qui font qu’elle est aussi open. On a vu des tas d’intrigues sur les origines des super-héros et je trouve que Batwoman parvient à rendre le tout plus original que d’autres. C’est justement ce qui fait aussi l’intérêt de la série.
Il y a aussi un peu plus d’humour et l’on sent les scénaristes plus à l’aise avec les personnages et les intrigues. C’est une occasion en or de sortir un peu des sentiers battus. Si côté vilain c’est plutôt correct, il y a là quelque chose à faire évoluer malgré tout. Batwoman a beau avoir de bons personnages, elle ne gère pas aussi bien ses intrigues de la semaine et c’est peut-être là qu’il va falloir faire des efforts par la suite.
Dans « Mine is a Long and Sad Tale », Batwoman décide de nous faire voyager dans le passé d’Alice. Il faut bien avouer qu’il était temps que l’on en sache un peu plus sur le personnage mais c’est tout ce que j’aime aussi. Car la série prend enfin en compte ses vilains et nous apporte un peu plus que ce sentiment qu’elle ne gratte pas au delà de la surface. Les scénaristes semblent comprendre aussi que les vilains de la semaine un peu bas de gamme ce n’est pas la force de cette série, loin de là ! Mais elle a décidé de prendre les choses en main en racontant que The Skin Pirate est Beth/Alice.
Catherine Hamilton se confie à Mary dans une scène qui n’est malheureusement pas très vivante et qui manque de passion mais j’apprécie le fait que Batwoman décide de faire des efforts. Car c’est tout ce que j’aime qui est en train d’être développé donc c’est une belle occasion.
Note : 6/10. En bref, Batwoman développe mieux ses personnages et cela fait plaisir.